Partager:
Un chantier a débuté ce lundi sur l'E411 entre Daussoulx et Aische-en-Refail. La Société wallonne de financement des infrastructures (Sofico) prévoit en effet de faire des travaux de réhabilitation de l'autoroute, dans la direction de Bruxelles.
"Lorsque nous réalisons nos chantiers, nous voulons évidemment impacter le moins possible les usagers. Ces travaux sont donc divisés en 2 grandes phases: la première, nous travaillons entre Daussoulx et Aische-en-Refail en direction de Bruxelles. Cette phase démarre aujourd'hui et elle sera achevée pour l'hiver prochain", détaille Heloïse Winandy, porte-parole de la Sofico.
Bien que la première phase ne porte que sur un côté de la chaussée, les conditions de circulation sont cependant modifiées dans les deux sens, seules deux voies étant maintenues de part et d'autre.
La vitesse maximale sur ce chantier - prévu donc jusqu'à l'hiver 2023 au plus tard - sera de 70 km/h. Des radars ont été installés pour contrôler les usagers. Notez que l'aire d'Ostin est inaccessible durant l'entièreté des travaux.
Une fois que cette première phase sera terminée, la Sofico libèrera la voirie. "Nous entamerons alors les travaux de l'autre côté : entre Thorembais-Saint-Trond et Dhuy, vers Namur au printemps 2024. Et cette phase s'achèvera fin de l'année 2024", poursuit la porte-parole de la Sofico.
Des travaux sur près de 9 km
Un budget de 36 millions d'euros est prévu pour l'ensemble des travaux (deux phases). Les travaux vise à réhabiliter en profondeur toute la largeur de l'E411 (bande d'arrêt d'urgence, 3 voies de circulation et berme centrale) vers Bruxelles, entre Daussoulx et Aische-en-Refail, soit sur près de 9 kilomètres, et vers le Luxembourg, entre Thorembais-Saint-Trond et Dhuy, soit sur 10 kilomètres.
Ces travaux devrait améliorer le confort des automobilistes. "On réfectionne également son revêtement, cela signifie évidemment plus de confort pour les usagers", dit-elle. Mais ce chantier permettra également d'améliorer le cadre de vie des riverains de Warisoulx par l'aménagement sur environ 1 km de dispositifs visant à diminuer les nuisances sonores en provenance de l'autoroute.
Une particularité
La particularité de ce chantier ? L'installation d'une centrale de béton et de tarmac. L'objectif est ainsi de réduire les émissions de CO2. "La centrale à béton va permettre de produire tout le béton, les matériaux de fondation, le béton pour le New Jersey qui sera remplacé sur 14 km dans les deux sens. C'est justement pour ne pas devoir s'approvisionner à une centrale qui se trouve plus loin, pour avoir moins de trafic, moins de camions et moins de CO2 sur tout le chantier", explique Jurgen Nuyttens, responsable exécution sur le chantier.
En même temps que ce chantier, la SNCB entame de gros travaux sur la ligne Namur-Bruxelles, parallèle à cette autoroute. Se rendre à Bruxelles sera bientôt un véritable cauchemar.
roger rabbit