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"Une accélération vers la dégradation des conditions de travail": les employés de Mestdagh et de Delhaize ensemble contre le système de franchise

Le rendez-vous était à 10h30 pour les salariés et syndicats de Mestadgh pour un nouveau conseil d'entreprise extraordinaire à Gosselies. Les syndicats mènent une action devant le siège pour s'opposer aux intentions de la direction d'Intermarché. Elle prévoit de franchiser 51 magasins Mestdagh.

Comme pour Delhaize, les syndicats ne sont pas d'accord, ils demandent des garanties pour ce qui est des conditions de travail après la reprise par le groupe français. "Nous voulons trouver des alternatives au système de la franchise", explique Evelyne Zabus, secrétaire permanente CNE. "Il n'y a pas que le dynamisme de l'indépendant qui fait la différence. Et s'il faut aller au terme du processus, il faut que les gens aient des garanties au niveau de leurs conditions de travail et qu'on puisse trouver une porte de sortie acceptable pour les gens qui ne souhaitent pas faire partie du processus."

Des employés de Delhaize présents

Des travailleurs de Delhaize sont aux côtés de leurs collègues de Mestdagh par solidarité. "A part le nombre de travailleurs, le mécanisme est le même", indique Evelyne Zabus. "Intermarché a mis le doigt dans l'engrenage du système de franchise, à l'initiation de la destruction du droit des travailleurs du secteur. À terme, tout le secteur bougera probablement. Et d'autres pourraient suivre. Il y a une accélération vers la dégradation des conditions de travail dans le secteur du commerce."

L'entrée de l'entrepôt de Gosselies est actuellement bloquée.

Pour rappel, ce sont les conditions du passage des magasins Mestdagh vers le groupe Intermarché qui posent problème au personnel et notamment le fait que ceux-ci ne seront plus des magasins intégrés mais des franchisés. Les travailleurs concernés demandent des garanties à la direction quant à leurs conditions de travail après la reprise par le groupe français Intermarché. 

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Commentaires

2 commentaires

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  • On assiste à une nouvelle maladie : la contagion syndicale. Un groupe fait la grève et subitement un autre se réveille et se dit qu'il ferait bien grève aussi. La Wallonie est soumise à des syndicats politisés qui la détruisent petit à petit.

    roger rabbit
     Répondre
  • Tout ce qui va bien en Belgique, une fois racheté par un autre pays, ne va plus du tout, car tous les profits / connaissances / savoir-faire sont pris et partent à l'étranger.

    Alain T.
     Répondre