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Philippe Morandini était l'invité du RTL Info Signatures de ce mercredi 6 mars. Il est aujourd'hui le premier président de la cour d'appel de Mons, mais avant cela, il était magistrat de presse pendant le procès Dutroux, il y a maintenant 20 ans.
L'ancien magistrat est d'abord revenu sur les 4 mois du procès durant lesquels il a pu jauger l'homme et l'impression qu'il lui a laissé. "L'impression d'un homme isolé, dans son box, et qui cherchait avant toute chose à avoir la lumière sur sa personne au mépris de la souffrance des victimes et des proches qui étaient présents au procès (...)", explique-t-il.
Mac Dutroux remis en liberté, un scénario possible ?
Vu le profil psychologique de l'homme et la dangerosité qu'il représente, cela paraît-il plausible pour l'ex-magistrat que Marc Dutroux soit un jour libéré ? Pour répondre à cette question, il est notamment revenu sur la perpétuité en Belgique.
"Il a été condamné à la perpétuité. Il faut savoir que la perpétuité existe en Belgique, ce n'est pas une peine factice. On entend souvent que la perpétuité c'est 30 ans, mais c'est totalement faux. C'est dans le cadre d'une possible libération conditionnelle que l'on dit que la perpétuité est assimillée à 30 ans pour faire un calcul afin de savoir à partir de quand on peut introduire une demande. Donc si une personne ne remplit pas les conditions, elle ne sera jamais libérée. Il ne suffit pas de demander quelque chose pour l'avoir", précise Philippe Morandini.
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