Vous avez l’impression qu’il pleut "tout le temps"? Eh bien, ce ne sera probablement pas suffisant pour éviter les restrictions d’eau cet été

En février, seulement 9 mm d’eau sont tombés en province du Luxembourg. Un chiffre bien en deçà des moyennes de saison et représentatif de l’ensemble du territoire wallon.

A l’exception de l’année 2021 durant laquelle nous avons vécu de fortes précipitations, le niveau d’eau dans les nappes phréatiques belges est en baisse progressive depuis 2017.

S’il a davantage plu ces derniers jours, qu’entre mi-janvier et fin février, ces précipitations sont bien loin de suffire aux nappes phréatiques. La période de recharge hivernale, s'achevant à la fin du mois de mars, est pourtant essentielle car c’est précisément dans cette fenêtre temporelle que les stocks s’effectuent avant le retour du phénomène d’évapotranspiration qui accompagne le retour des beaux jours.

Quels types de restrictions?

Nous sommes donc à nouveau exposés à des risques de restrictions d’eau dans certaines communes cet été. Celles-ci impliquent les interdictions suivantes : nettoyer sa voiture, nettoyer son trottoir, remplir sa piscine ou encore arroser sa pelouse avec de l’eau courante.

Ces restrictions ont déjà été mis en place dans de nombreuses communes wallonnes dans le courant de l’année 2022.

Le manque d’eau dans les nappes phréatiques accompagne le réchauffement climatique actuel.  A terme, si la situation ne s’améliore pas, ce qui est plus que probable, les restrictions s’étendront à d’autres communes, même si celles-ci ne sont pas directement concernées par le déficit de disponibilité d’eau sur son territoire.

Les communes concernées par les restrictions comptent sur la bonne foi des habitants pour opter pour un mode de consommation raisonnable. Elles se réservent néanmoins le droit de verbaliser les citoyens qui n’appliqueraient pas les règles mises en place.