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Ces jeunes portent plainte contre la police suite aux arrestations du 24 janvier: "On veut faire évoluer les choses"

Un groupe de parents de mineurs arrêtés par la police le 24 janvier dernier et quelques adultes également arrêtés se sont constitués partie civile ce mardi. Ils souhaitent que les agents qui ont procédé aux arrestations soient identifiés et punis pour leur comportement autoritaire lors d'une manifestation contre la justice de classe à Bruxelles ce jour-là.

"On veut faire évoluer les choses, pour que ça ne se reproduise plus. Au sein de la police, il y a des gens qui ne font pas bien leur travail, qui sont pourris, on va dire. Ceux-là, on veut les dégager, et ne garder que les bons policiers", nous a expliqué Pirly, un des jeunes qui auraient reçu des coups en cellule.

Il y au total 10 familles qui se présentent comme co-victimes dans un dossier ouvert initialement par Alexandre Pycke. Son fils Simon, âgé de 16 ans et que l'on voit également dans notre reportage, avait été arrêté le 24 janvier alors que la police évacuait les alentours de la Gare Centrale à Bruxelles, procédant aux arrestations de 245 personnes après une courte manifestation contre "la violence policière".

Un regard vers son fils sous le choc a été suffisant pour décider M. Pycke à déposer plainte. Ce père est désormais le porte-parole du Collectif des parents contre les violences policières du 24 janvier.

M. Pycke a introduit cette plainte pour éviter que le dossier ne soit classé sans suite. Le Comité P a reçu 16 plaintes visant le comportement des agents ce jour-là. Le centre interfédéral pour l'égalité des chances Unia s'est aussi constitué partie civile.

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