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Les États-Unis ont enregistré 820 nouveaux décès du coronavirus au cours des dernières 24 heures, soit le bilan le plus bas enregistré depuis le 10 mai, selon un décompte de l'université Johns Hopkins publié à 20h30 dimanche (0h30 GMT lundi). Le bilan mondial est de plus de 313.000 morts provoquées par le Covid-19. En Europe, des dizaines de millions d'habitants ont joui d'un premier week-end de relative liberté.
EUROPE
ITALIE
L'Italie, un des pays les plus touchés dans le monde depuis le début de l'épidémie de Covid-19, débute lundi la "phase 2" de son déconfinement avec la réouverture des commerces, cafés et terrasses.
Symbole fort dans ce pays catholique, la basilique Saint-Pierre rouvre ses portes lundi aux visiteurs, mais les fidèles devront encore patienter pour y entendre la messe. Celle-ci aura en revanche bien lieu lundi en milieu de journée au "Duomo", la majestueuse cathédrale de Milan, au cœur de la Lombardie, durement éprouvée par l'épidémie.
Très dépendante du tourisme, elle va lever la quarantaine obligatoire pour les visiteurs étrangers et rouvrir ses frontières aux touristes de l'UE à compter du 3 juin. "Nous sommes confrontés à un risque calculé, sachant (...) que la courbe épidémiologique pourrait à nouveau repartir à la hausse", a commenté le Premier ministre Giuseppe Conte.
ESPAGNE
Durement frappée (27.650 morts) et entrée dans un déconfinement progressif, le nombre quotidien de décès est tombé sous la barre des cent pour la première fois depuis deux mois.
FRANCE
La France (plus de 28.000 morts) a rouvert un grand nombre de ses plages, dont beaucoup ont été prises d'assaut. "La plage me manquait énormément: on attendait que ça, l'annonce de la réouverture!", jubilait Nathanaël, 28 ans, sous les remparts de Saint-Malo (nord-ouest). Les déplacements y restent limités à un rayon de 100 kilomètres autour du domicile.
GRÈCE
Après les plages publiques le 4 mai, la Grèce a de son côté rouvert ses plages privées mais à condition là aussi de respecter des règles strictes.
L'Acropole d'Athènes, monument phare de l'Antiquité, a rouvert au public lundi matin comme tous les sites archéologiques de Grèce, en présence de la présidente de la République hellénique Katerina Sakellaropoulou, deux mois après sa fermeture en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.
Faute d'affluence pour la réouverture, la cheffe de l'État devait être l'une des toutes premières visiteuses du site du Parthénon juché sur la colline de l'Acropole, en présence seulement de journalistes et d'employés portant des masques, sous haute sécurité sanitaire.
ANGLETERRE
En Angleterre, le premier weekend depuis l'allègement du confinement a vu les visiteurs affluer dans les parcs, rendant parfois difficile le respect des consignes de distanciation sociale.
DANEMARK
Le ministère de l'Industrie a communiqué une série de nouvelles règles pour les cafés et restaurants danois, dont une capacité maximum de dix clients à la fois, dans le respect des restrictions en vigueur pour les rassemblements dans l'espace public. Un mètre doit séparer les groupes tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Les établissements devront fermer leurs portes à minuit.
Certaines années scolaires peuvent à nouveau reprendre le chemin de l'école, et les bibliothèques seront rouvertes également. Les premières fermetures avaient été dictées en mars, mais il faudra attendre le mois de juin pour que les frontières soient de nouveau franchissables.
AMÉRIQUE
Aux Etats-Unis, le président Donald Trump a également été critiqué pour sa gestion de la pandémie, qu'il a niée au début. La marque des 90.000 morts est en passe d'y être atteinte. Dans une sortie inhabituelle, l'ex-président Barack Obama a taclé à mots à peine couverts son successeur. "Cette pandémie a enfin enterré l'idée que tant de nos responsables savent ce qu'ils font", a-t-il déclaré samedi devant des étudiants. "Nombre d'entre eux ne cherchent même pas à faire semblant d'être responsables".
ASIE
Partout, la vigilance est de mise dans l'attente d'un hypothétique vaccin et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) met régulièrement en garde contre le risque d'une deuxième vague pandémique. En Chine, où le coronavirus est jugé sous contrôle par les autorités, un tel scénario est pris très au sérieux.
A Hong Kong, des tests sur les hamsters, dont les cages avaient été séparées par des masques de protection, ont prouvé l'efficacité de ce dispositif. "Il est clair qu'utiliser les masques sur les sujets infectés (...) est plus important que n'importe quoi d'autre", a dit le professeur Yuen Kwok-yung, expert reconnu des coronavirus, qui dirigeait les travaux d'une équipe de l'université de la ville.