Partager:
Jesper Fredberg a eu un début de mandat animé à Anderlecht. Le club bruxellois vit une période très compliquée, entre une saison sportivement délicate, une situation financière proche de l'intenable et une crise importante avec leurs supporters. Le climat est donc plus que compliqué, mais le directeur sportif du Sporting refuse de s'en plaindre.
Interrogé par Renaud Terreur et Sylvain Winance, Fredberg, qui est désormais le CEO Sports d'Anderlecht, est revenu pour nous sur le dernier mercato. Cet hiver, le Sporting a activé plusieurs pistes. L'attaquant Tolu Arokodare devait signer, mais il a finalement tourné le dos au dernier moment, signant à Genk. Harry Toffolo aussi devait s'engager au club, avant de renoncer suite à une décision de dernière minute de Nottingham Forest.
"C’est une des choses qui m’a empêché de dormir. Nous avions un accord lui, nous nous attendions à le voir jouer pour nous. On était très heureux", a lancé Fredberg au sujet de Toffolo. "Parfois, il y a des circonstances qui échappent à notre contrôle, c’est ce qu’il s’est passé le 31 janvier. C’est ennuyeux, mais c’est la situation. On doit faire avec ce que l’on a dans l’effectif, tout en regardant chez les jeunes. Certains se sont montrés récemment à ce poste et auront un rôle à jouer dans les prochains mois", lance le nouveau directeur sportif bruxellois.
Le club a aussi vendu de nombreux jeunes joueurs. Dans le lot, un certain Julien Duranville, qui est parti contre 8,5 millions d'euros, hors bonus, du côté de Dortmund. Ces décisions passent parfois mal auprès des supporters, mais pour Jasper Fredberg, c'est la nouvelle réalité du club. "J’aurais aimé le voir plus souvent dans l’équipe. Dans les circonstances actuelles, c’était un bon accord pour nous", regrette-t-il. "Notre plus grande ambition, c’était de le garder, qu’il continue à jouer ici pendant quelques années. Ce n’était pas possible. Le joueur a donc décidé de quitter le club, de tenter autre chose. Et là, on doit faire en sorte d’en obtenir le plus possible. À ce titre, je suis content de l’accord qu’on a obtenu, mais dans de meilleures circonstances, il aurait continué à jouer à Anderlecht, c’est certain", a confirmé le Danois.
Pour le futur, Fredberg promet de se baser sur l'académie, qui continue à former de bons joueurs. Mais il refuse de bloquer un espoir prometteur qui décide de tenter l'aventure ailleurs, affirmant qu'il n'était pas toujours possible de leur donner le temps de jeu nécessaire. Le plan est annoncé.
