Partager:
En allant concéder le match nul (28-28) mercredi à Flensbourg en quart de finale aller de la Ligue des champions de handball, Montpellier a conservé intactes ses chances de se qualifier pour un premier Final Four.
Les Héraultais pourront toutefois nourrir des regrets, à l'image de cette contre-attaque mal négociée à moins de deux minutes de la fin et qui aurait pu donner deux buts d'avance aux Montpelliérains.
"On ne peut pas refaire le match, mais on a fait des petites erreurs. Eux aussi en ont commis tout au long du match, mais à la fin, on a cette remontée de balle... Ça reste un bon résultat quand même", a estimé Michaël Guigou au micro de beIN Sports.
Car jusque-là, les hommes de Patrice Canayer avaient réalisé une rencontre de très haut niveau, posant des difficultés à Flensbourg, deuxième du championnat d'Allemagne et qui restait sur dix victoires et un match nul sur les douze dernières rencontres avant de recevoir Montpellier.
Premier et unique vainqueur français de la Ligue des champions en 2003, Montpellier s'orientait vers un nouvel exploit, après avoir mis au tapis Barcelone, nonuple champion d'Europe, en huitièmes de finale.
Dans une rencontre serrée, la différence s'est faite sur des détails: les Montpelliérains se sont montrés un peu plus indisciplinés que leurs adversaires, avec cinq infériorités numériques, dont une dans les trois dernières minutes.
- Excellent Vincent Gérard -
Après une grosse entame de match, qui leur a permis de prendre deux buts d'avance (11-9, 20e), les coéquipiers de Michaël Guigou ont connu un petit coup de moins bien en fin de première période.
Et face au champion d'Europe 2011, l'addition se paie directement: les Héraultais ont regagné les vestiaires avec un retard de deux buts (17-15), et une infériorité à gérer en début de seconde période.
Mais comme en début de rencontre, ils ont pu compter sur un excellent Vincent Gérard: très en vue dans les 20 premières minutes, il a redoublé d'effort au retour des vestiaires en multipliant les arrêts.
Le portier titulaire de l'équipe de France, digne successeur de Thierry Omeyer, a bouclé la rencontre avec quatorze arrêts.
Grâce à Ludovic Fabregas (7 buts), Jonas Truchanovicius (6) et Vid Kavticnik (6, dont 4/4 aux jets à sept mètres), Montpellier a repris les devants et s'est échappé (23-20, 44e).
Mais comme en première période, alors que Montpellier a creusé un écart conséquent (24-21, 45e), Flensbourg est progressivement revenu dans la rencontre.
Avec ce match nul 28-28, Montpellier devra s'imposer le 29 avril dans son arena --ou faire match nul en encaissant moins de 28 buts-- pour voir pour la première fois Cologne, ville hôte du Final Four qui a été instauré lors de la saison 2009/10.