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Invasion du Capitole à Washington: Biden accuse Trump d'avoir "déchaîné un assaut sans merci contre les institutions" démocratiques

Le président élu Joe Biden a accusé jeudi Donald Trump d'avoir "déchaîné un assaut sans merci contre les institutions" démocratiques américaines, après des violences inédites perpétrées par ses sympathisants au Capitole mercredi.

"Hier était à mes yeux l'un des jours les plus sombres de notre Histoire", a déploré Joe Biden, qualifiant ceux qui ont participé à ces troubles de "terroristes".

Donald Trump s'était adressé mercredi à la foule, encourageant ses partisans à avancer vers le Congrès, avant de publier une vidéo où il répétait sans preuve que l'élection leur avait été "volée".

Le prochain président américain, qui s'installera à la Maison Blanche dans 13 jours, s'est dit convaincu que des manifestants antiracistes auraient été traités "très différemment" des partisans de Donald Trump qui ont semé le chaos à Washington la veille.

"Ils auraient été traités très, très différemment que la foule hargneuse qui a envahi le Capitole. Nous savons tous que c'est vrai, et c'est inacceptable", a-t-il dénoncé depuis son fief de Wilmington.

Joe Biden ne s'est en revanche pas exprimé sur les appels à destituer Donald Trump qui se multiplient chez les démocrates, avec quelques rares voix républicaines.

"Le président élu Biden et la vice-présidente élue Harris se concentrent sur leur devoir --se préparer à prendre leurs fonctions le 20 janvier-- et laisseront au vice-président Pence, au cabinet et au Congrès la responsabilité d'agir s'ils le jugent nécessaire", a indiqué à l'AFP le porte-parole du président élu, Andrew Bates.

Les chefs démocrates du Congrès Nancy Pelosi et Chuck Schumer ont exhorté jeudi le vice-président Mike Pence à invoquer "immédiatement" le 25e amendement de la Constitution, qui autorise le vice-président et une majorité de membres du cabinet à déclarer le président "inapte" à exercer son rôle, et donc à l'écarter de la présidence.

S'il n'agit pas, le Congrès "pourrait être prêt à avancer vers une procédure de destitution", a ajouté la présidente de la Chambre Nancy Pelosi qui a, en cette qualité, le pouvoir d'ouvrir une telle procédure.

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