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La Belgique s'est préparée à l'arrivée de vents violents: des précautions exceptionnelles ont été prises dans la capitale

Dès ce vendredi, la Belgique s'est prépare à l'arrivée de vents violents. Des rafales allant jusqu'à 90km/par heure ont été annoncées. Le pays est en alerte jaune jusque ce dimanche soir. Le numéro 1722, destiné aux appels sans urgence vital, a été réactivé.

Dans la capitale, tous les parcs ont été fermés et le village médiéval qui devait se tenir tout le week-end au Cinquantenaire a été carrément annulé. Sur le site, il règne une grande déception. "Plus de 10 heures de montage puis 10 heures de démontage. C’est la première fois de mon existence, j’ai 43 ans", plaisante une exposante.

Certains exposants viennent de France ou d’Allemagne. Ils ont parcouru des centaines de kilomètres. "J’ai ici de la main d’œuvre et je vais devoir la payer. Nous avions aussi acheté beaucoup de nourriture en prévision pour cette fête", souligne l'un d'entre eux.

On a demandé à la Croix-Rouge de se tenir prête

Pour certains d’entre eux, c’était le plus gros week-end de l’année. Selon la commune, il s’agit d’un cas de force majeure. Il n’y avait pas d’autre choix que d’annuler la fête. "Nous avons été avertis en fin de matinée. Dans ces conditions-là, on ne prend aucun risque avec la sécurité des passants et exposants", relève Patrick Lenaers, 2e échevin à Etterbeek.

Des précautions ont également été prises par les pompiers. Ils seront plus nombreux ce week-end, notamment pour traiter les appels reçus au 1722. "On a demandé à la Croix-Rouge de se tenir prête pour éventuellement venir remplacer des pompiers", indique Walter Derieuw.


Des précautions prises trop rapidement?

C'est la deuxième fois que les parcs bruxellois sont fermés au public cette semaine. Une alerte aux orages émise par l'IRM en début de semaine avait également contraint les autorités à prendre des mesures de précaution. Face à cela, certains Bruxellois se demandent si de telles précautions ne sont pas prises un peu trop rapidement. 

Pauline Lorbat, porte-parole de Bruxelles Environnement s'explique: "Le risque existe vraiment. Lors des dernières tempêtes violentes en mars, on a eu une centaine d'arbres qui sont tombés. Début juin, on a encore eu un arbre qui est tombé au parc de Woluwe. C'est pour cela que l'on décide de ne prendre aucun risque et de fermer nos parcs. Les vents sont violents. Etant donné qu'il a plu ces derniers jours, les sols sont gorgés d'eau. Ça fragilise l'arbre et ses racines. Les précédents événements tempétueux ont également fragilisé les arbres", indique-t-elle. 

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