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Le point sur l'invasion russe de l'Ukraine

Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

- Poutine commet un "génocide", selon Biden -

Joe Biden a confirmé mardi accuser son homologue russe Vladimir Poutine de "génocide" en Ukraine, quelques heures après avoir utilisé ce mot pour la première fois afin de qualifier la situation dans le pays envahi par Moscou.

Jusque-là, l'administration américaine n'avait pas prononcé ce mot, employé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Il est de plus en plus clair que Poutine essaie simplement d'effacer l'idée même de pouvoir être un Ukrainien", a fait valoir M. Biden à des journalistes lors d'un déplacement dans l'Iowa.

- Zelensky propose un échange de prisonniers -

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi soir à Moscou d'"échanger" le député et homme d'affaires ukrainien Viktor Medvedtchouk, proche du président russe Vladimir Poutine et récemment arrêté, contre les Ukrainiens en captivité en Russie.

Les autorités ukrainiennes avaient plus tôt dans la journée annoncé l'arrestation de cet Ukrainien de 67 ans qui était en fuite depuis l'invasion russe de l'Ukraine.

Viktor Medvedtchouk, 12e fortune d'Ukraine en 2021 avec 620 millions de dollars selon le magazine Forbesest connu pour ses liens avec le président russe Vladimir Poutine qui est, selon l'intéressé, le parrain de l'une de ses filles.

- Le massacre de Boutcha, "un fake" selon Poutine -

Le massacre de civils présumés dans la ville de Boutcha, près de Kiev, est "un fake", a affirmé mardi Vladimir Poutine, dont le pays nie toute exaction en Ukraine.

Le président russe a assuré lors d'une conférence de presse dans un cosmodrome de l'extrême orient que l'offensive en Ukraine se poursuivait "calmement" en minimisant les pertes, refusant de fixer un calendrier.

Il a de nouveau justifié l'offensive par le nécessité d'"assurer la sécurité de la Russie" face à une Ukraine qui "a commencé à être transformée en place-forte antirusse, à cultiver le nationalisme, le néonazisme".

- Zelensky dénonce des "centaines de viols" -

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé mardi "des centaines de cas de viol" constatés dans les zones précédemment occupées par l'armée russe, "y compris de jeunes filles mineures et de tout petits enfants".

- L'étau se resserre sur Marioupol -

A Marioupol, port stratégique de la mer d'Azov assiégé depuis plus de 40 jours, les forces russes resserrent leur étau sur les soldats ukrainiens "encerclés et bloqués" dans la ville où "des dizaines de milliers" de personnes ont péri et où "90% des maisons" ont été détruites, selon le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaylo Podolyak.

- Washington accuse Moscou d'envisager l'usage "d'agents chimiques" à Marioupol -

Les Etats-Unis ont fait état mardi, par la voix du chef de la diplomatie Antony Blinken, d'"informations crédibles" sur la possibilité que la Russie fasse usage d'"agents chimiques" dans son offensive pour prendre Marioupol.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'est dite mardi préoccupée par des allégations d'utilisation d'armes chimiques à Marioupol.

- Le président allemand persona non grata à Kiev -

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier, critiqué pour ses relations entretenues ces dernières années avec la Russie, a indiqué mardi avoir envisagé de se rendre en Ukraine avec d'autres chefs d'Etat mais avoir essuyé une fin de non-recevoir de la part de Kiev.

- 70% de l'inflation aux USA en mars causée par Poutine, selon Biden -

Joe Biden a déploré mardi la flambée inflationniste supplémentaire causée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a fait bondir de plus de 18% les prix de l'essence aux Etats-Unis entre février et mars.

Selon le président américain, "70% de la hausse des prix en mars vient de la hausse des prix de l'essence de Poutine"

- Plus de 4,6 millions de réfugiés -

Plus de 4,6 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion ordonnée par Vladimir Poutine le 24 février, selon les chiffres du HCR mardi.

Selon le service de garde-frontières ukrainien, plus de 870.000 Ukrainiens sont rentrés chez eux depuis le début de la guerre, dont des femmes et des enfants.

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