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Triste nouvelle à Pairi Daiza: le parc annonce le décès d'un éléphanteau, emporté par un virulent virus

Le parc animalier Pairi Daiza est en deuil. Comme annoncé sur leur page Facebook, l'éléphanteau Sayun, le dernier de son espèce né dans le parc. Agé seulement de deux ans et demi, l'éléphant a été emporté par l'herpèsvirus de l'éléphant (EEHV, Elephant Endotheliotropic Herpesvirus), une maladie qui menace la survie de tous les jeunes éléphants d'Asie.

Toujours incurable, cette maladie a donc emporté Sayun. "Sournois, aujourd’hui encore incurable, l’herpèsvirus guette tous les éléphants. Mais singulièrement les plus jeunes, âgés entre deux et huit ans. Ceux qui ont atteint l’âge où le lait maternel n’est plus là pour fournir tous les anticorps nécessaires, mais qui n’ont pas encore atteint celui où le propre système immunitaire a pris le relais et fourbi toutes les armes nécessaires pour lutter seul contre le virus. Sayun était dans cette tranche d’âge particulièrement sensible. Et le virus qui l’a frappé, d’une virulence inédite, ne lui a pas laissé la moindre chance", explique le parc dans son hommage à l'animal. 

"La mort de Sayun nous bouleverse et nous révolte. En sa mémoire et en celle de tant d’autres petites victimes, nous redoublerons d’énergie, avec la Pairi Daiza Foundation, avec vous, pour contribuer de toutes nos forces, par tous les moyens et le plus rapidement possible, à la découverte d’un vaccin contre cette horrible maladie", promet ensuite le parc, déjà endeuillé il y a quelques semaines par le décès de Colin, un Diable de Tasmanie.

 

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Commentaires

2 commentaires

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  • Milieu naturel qu il n a jamais connu. Pays d origine où les éléphanteaux sont arrachés à leur mère pour ensuite être battu jusqu'à soumission complète pour le plaisir de transporter des touristes sur le dos où de travailler dans des exploitations forestières à tirer de lourds troncs derrière eux. C est vrai qu ils seraient mieux là bas où ils pourraient aussi choper cette saloperie de virus avec aucun espoir de guérison. Très bonne analyse de votre part

    Annie Decastiau
  • Ce zoo , autorisé grâce à des appuis politiques (cfr l'histoire des Pandas) est en réalité une prison pour animaux, une sorte de musée de la nature qui rapporte gros mais dont les coulisses sont bien cachées. Le "virus" qui a emporté cet animal est celui de la tristesse et du malheur d'un être vivant déraciné qu'on oblige à vivre hors de son milieu naturel.

    roger rabbit
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