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Le film Barbie sort en Belgique ce mercredi: est-elle une icône rétrograde ou féministe ?

Le film Barbie sort ce mercredi en Balgique. Barbie, une poupée qui a fort évolué depuis sa création à la fin des années 1950. Métiers, changements de couleur de cheveux et de peau, Barbie a changé avec l’évolution de la société, à tel point que certains estiment qu’elle est devenue une icone... féministe.

Dans le film, Barbie quitte son monde aseptisé pour entrer dans la vraie vie. C’est à peu près ce qui s’est passé dans l’histoire de la poupée Barbie. Né à la fin des années 50, avec ses jambes interminables et sa taille de guêpe, Barbie s’intéressait surtout à sa garde-robe. Mais avec le temps, elle a commencé à travailler. Plus de 200 métiers au total, dont certains réservés traditionnellement aux hommes.

C’est en grande partie pour des raisons de marketing que Barbie s’est adaptée à l’évolution de la société. En 2016, Mattel, la société qui produit la poupée, crée une Barbie grande taille, une autre Barbie est enceinte, une autre encore est en chaise roulante. Aujourd’hui, Barbie a 8 couleurs de peaux, 17 couleurs d’yeux et 24 couleurs de cheveux. "Barbie veut dire que tout le monde est unique, tout le monde est beau", explique Tom Maréchal, acheteur chez Dreamland. 

"En 2014 – 2015, nous avions atteint un creux. C’était un moment pour réfléchir et se demander pourquoi Barbie avait perdu sa pertinence. Elle ne correspondait pas au look et au physique des gens qui nous entourent", analyse pour sa part Tom Dickson, CEO de Mattel. 

Faut-il aller jusqu’à dire comme certains que Barbie est devenue une icône du féminisme, de la diversité et de l’inclusion ? Les experts sont partagés. "Ce n'est plus du tout cette jeune fille qu'on disait de bonne famille, aisée, qui passait son temps en voiture rose pour sortir. Elle a des obligations, elle est enceinte, elle a des frères et soeurs, etc...", selon Chris Paulis, anthropologue. 

En quelques dizaines d’années, Barbie s’est vendu dans le monde à plus d’un milliard d’exemplaires. L’enjeu est de s’adapter sans perdre ses caractéristiques originales, car aujourd’hui encore, c’est la Barbie classique, la plus simple, qui se vend le plus.

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