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Les tests de Mathieu: un beau lampadaire Ikea, une enceinte Sonos… ou les deux ?

Pourquoi choisir ? 219€ pour une lampe avec un abat-jour en osier soigné, posée sur un pied élégant et discret, intrégrant une enceinte 'réseau' de bonne qualité: difficile de faire mieux.

Depuis quelques années, Sonos et Ikea, deux entreprises que je qualifierais volontiers d'intelligentes (au niveau de leur stratégie et de leur communication), collaborent de manière assez efficace. Tout a commencé en 2019, avec une lampe et une petite étagère (Ikea) intégrant une enceinte réseau (Sonos): dès le départ, le produit, bon marché et élégant, avait du sens. Un kit rapidement complété par… un cadre-déco (équipé d'une enceinte), objet à nouveau complètement inédit, sans doute plus délicat à vendre, et à la qualité sonore moins évidente.

En 2023, la paire audacieuse, qui démocratise l'enceinte réseau tout en l'intégrant dans votre intérieur, remet le couvert. On retrouve les codes de la lampe-enceinte, légèrement mieux finie, surélevée par un pied dont Ikea a le secret de fabrication: élégant, a priori robuste et bon marché. 

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Symfonisk lampadaire, 219€

S'il fallait définir cet objet atypique, je dirais que c'est avant tout une lampe déco assez soignée: avec son tissu noir recouvrant l'enceinte et son abat-jour en bambou, elle fait l'unanimité de tous ceux qui me rendent visite depuis que je la teste…

Mais le pied au design soigné, à la fois imposant et discret, soutient une enceinte Sonos basique. Je dis basique car si le son est correct vu l'encombrement (du niveau du petit Sonos One ou de la première lampe Symfonisk), il n'y a pas de micro ni d'assistant vocal disponible (ce qui est le cas sur la plupart des autres enceintes du fabricant américain). 

Je passe les détails techniques de l'enceinte, mais sachez que malgré la forme arrondie, le son est unidirectionnel, donc 180° et non 360°. Il faut donc installer le lampadaire près d'un mur, ou veiller à l'orienter vers la zone principale de la pièce. Ce qui rend finalement ce Symfonisk encore plus discret, car les boutons sont naturellement cachés sur l'arrière. 

Comme pour les autres objets de la gamme Symfonisk, l'application Sonos est indispensable pour configurer et diffuser de la musique. Heureusement, fort de sa longue expérience, le fabricant américain est plus que probablement le meilleur pour rassembler les sources musicales (radio, services musicaux payants, musique stockée localement, etc) ; et pour répartir les enceintes dans les pièces de la maison. Il est enfantin de choisir quelle musique sera diffusée à quel endroit, et de grouper des enceintes. Il est même possible de configurer des home cinema, à partir d'une barre de son (Beam, Ray, Arc) ; mais sachez qu'il faudra 2 Symfonisk pour faire office d'enceintes surround (j'ai essayé de combiner une Sonos One à droite et le lampadaire à gauche, ça n'a pas fonctionné). 

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Conclusion

Je ne vois aucun défaut à cette nouvelle collaboration entre Sonos et Ikea. Pour le prix d'un lampadaire assez design que vous achèteriez ailleurs que chez Ikea, vous avez en prime, élégamment intégrée, une enceinte Sonos. 219€, c'est à peine plus qu'une enceinte Sonos One qui offre, elle, la compatibilité avec les assistants vocaux de Google et Amazon ("Ok Google, joue telle radio, telle playlist, tel morceaux…"). 

Son look est nickel, dans l'air du temps, élégant et discret. La qualité du son est suffisante pour la plupart des oreilles. Le concept de Symfonisk est intact: permettre à la technologie de son fondre parfaitement dans le décor. Que demander de plus ? Ah si, une petite ampoule, peut-être… (il faudra en acheter une séparément, ce qui n'est pas toujours logique quand on achète un lampadaire). 
 

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