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Impact très limité sur la qualité de l'air en Belgique du nuage de poussière du Sahara

Trois nuages de poussière du Sahara sont passés au-dessus du territoire belge depuis samedi. Selon le porte-parole de la Cellule interrégionale pour l'environnement, Frans Fierens, un seul a eu un impact sur la qualité de l'air, "très limité".

L'Institut royal météorologique (IRM) a détecté trois nuages de poussière du Sahara au-dessus d'Uccle ces derniers jours. Un premier samedi, un deuxième dans la nuit de dimanche à lundi, et un troisième lundi soir. Après le passage du deuxième, transportant de la poussière du Sahara par le biais de précipitations, du sable était clairement visible au sol, sur les vitres des voitures et les lucarnes de toit, par exemple, indique l'IRM. Le troisième est principalement resté confiné aux premières couches de l'atmosphère.

Selon M. Fierens, ce troisième nuage de poussière a provoqué une "légère augmentation" des concentrations de particules fines. Mais ni la valeur limite européenne PM10 (50 µg/m3), ni la valeur recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (45 µm/m3) en tant que concentration moyenne journalière n'ont été dépassées dans les stations de mesure.

S'il y a eu un impact sur la santé de la population, celui-ci a été minime. "Il s'est produit sur une courte période, avec une faible intensité", explique Frans Fierens.

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