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Le manque de contrôles a fait de la Belgique une plaque tournante du commerce de bois tropicaux coupés illégalement, a révélé mardi Deforestation Inc, une enquête internationale à laquelle ont également participé De Tijd, Knack et Le Soir.
Outre la déforestation, l'exploitation forestière illégale est également à l'origine de la criminalité, de la corruption, du blanchiment d'argent et de violations des droits humains dans les pays d'origine. Depuis mars 2013, les importations de bois illégalement exploité sont donc interdites par la réglementation européenne sur le bois.
Cependant, au cours de la dernière décennie, les importations belges de bois tropical scié en provenance de pays non membres de l'UE ont plus que doublé. L'année dernière, elles s'élevaient à plus de 234.000 tonnes, soit près de la moitié des importations totales de l'UE, écrit De Tijd. La grande majorité, soit 80%, transite vers d'autres États membres de l'UE. Le bois provient principalement de trois pays : le Cameroun, le Gabon et le Brésil. Il s'agit de pays à haut risque en ce qui concerne le bois coupé illégalement et la corruption dans le secteur du bois.
Le Service public fédéral Environnement emploie deux inspecteurs chargés de contrôler les 4.500 importateurs de bois actifs dans notre pays.
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