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Au cours des 10 dernières années, la SNCB s'est séparée de près de soixante gares

Au cours de la décennie passée, la SNCB a revendu 59 de ses gares, dont quinze rien que l'année dernière, rapporte La Dernière Heure lundi.

"Certaines ont perdu leur utilité avec le temps et l'évolution des usages, confie Marianne Hiernaux, porte-parole de la société ferroviaire. "La SNCB met donc en vente divers bâtiments dont elle n'a plus l'utilité pour ses missions de service public (...) L'objectif est de donner à ces bâtiments de caractère une seconde vie et les revaloriser".

"Des contacts sont systématiquement pris avec les autorités locales afin d'imaginer des reconversions qui puissent s'intégrer et répondre aux besoins de la localité. Le fil rouge de nos décisions, c'est que la gare et son environnement doivent être au maximum un lieu de vie. Une gare ne doit en effet pas être un endroit déconnecté de la réalité, elle doit être intégrée dans son environnement", poursuit la porte-parole.

Sur les dix dernières années, la SNCB a ainsi revendu 59 de ses gares, dont quinze rien que l'année dernière : celles d'Uccle, Graide, Quaregnon, Tilleur, Sclaigneaux, Lebbeke, Heist, Franière, Esneux, Floreffe, Blaton, Poix-Saint-Hubert, Balen, Pieton et enfin Beervelde. Deux sont encore en vente (Hamoir à à 138.000 euros et Jemeppe-sur-Sambre à 159.000 euros) et dix seront encore mises en vente en 2023 : celles de Bornem, Erquelinnes, Florenville, Manage, Melreux-Hotton, Moustier, Poulseur, Quiévrain, Temse et Willebroek.

Enfin, pour cinq gares, la consultation de marché est finalisée mais le compromis pas encore signé.

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