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Les syndicats veulent des réponses claires de la direction

Les syndicats restaient sur leur faim à la suite du premier conseil d'entreprise du chocolatier Barry Callebaut, qui se tenait jeudi matin sur le site de son usine de production à Hal (Brabant flamand). Les organisations professionnelles CSC Alimentation et Services, FGTB et Setca réclament dès lors des "réponses claires" lors de la prochaine réunion du conseil d'entreprise prévue le 24 avril.

Le mois dernier, la multinationale a fait part de son intention de réduire ses coûts de 250 millions d'euros pendant deux ans et de supprimer 2.500 emplois dans le monde. En Europe, elle prévoit de licencier 700 personnes, dont 500 en Belgique. La procédure Renault, qui fixe un cadre en cas de licenciement collectif, avec notamment une phase d'information des syndicats, s'est donc enclenchée à la suite de cette annonce.

Une première réunion avait lieu ce jeudi mais elle n'a porté que sur la restructuration prévue à l'usine de Hal, où 178 emplois devraient passer à la trappe sur un total de 480.

"Les réponses que nous avons reçues à nos questions étaient superficielles", a déploré Hans Christiaens, le secrétaire permanent du SETCa. "Nous n'avons pas l'impression que la direction ait fourni des éclaircissements supplémentaires. Nous voulons voir des chiffres sur les plans d'économie, avoir un aperçu clair des emplois menacés, un organigramme de la situation avant et après la restructuration," a-t-il réclamé.

Le syndicat estime "frustrant" de devoir tirer les vers du nez à la direction, "alors que nous savons que les investisseurs potentiels doivent avoir obtenu ces informations avant de s'engager à investir".

La plus grande usine de Callebaut en Belgique se trouve à Wieze, en Flandre orientale, et emploie environ 1.200 personnes. Le géant du chocolat détient également un centre de distribution mondial à Lokeren, en plus de son usine de production à Hal.

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