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Les ventes de la marque britannique de luxe Burberry ont bondi de 46% en Chine au cours de son premier trimestre décalé, profitant de la reprise de l'économie dans ce pays après des périodes de confinements liés au Covid-19 un an plus tôt.
La croissance des ventes du groupe, de 18% à périmètre de magasins comparable, "a été portée par la reprise en Chine" mais aussi par une bonne performance "dans nos principales catégories de vêtements d'extérieur et d'articles en cuir", s'est félicité Jonathan Akeroyd, le directeur général, dans un communiqué vendredi.
Le groupe a enregistré sur la période des revenus de 589 millions de livres (689 millions d'euros) et des ventes en hausse partout, sauf en Amérique (-8%).
Burberry annonce aussi l'arrivée des produits de son nouveau directeur créatif Daniel Lee dans ses magasins en septembre.
Le groupe avait annoncé en mai un bénéfice net part du groupe en hausse de 24% à 490 millions de livres pour son précédent exercice annuel décalé.
"Il est encourageant de constater que la Chine n'est pas le seul moteur de la croissance (...) ce qui suggère que Burberry a vu une bonne réponse précoce à ses efforts de montée en gamme et à ses nouveaux designs", selon Charlie Huggins, gérant de portefeuille d'action chez Wealth Club.
La baisse constatée en Amérique "reflète probablement des conditions économiques plus difficiles" outre-Atlantique, où les consommateurs font plus attention lorsqu'il s'agit "de dépenser pour des produits non essentiels", estime pour sa part Sophie Lund-Yates, analyste de Hargreaves Lansdown.
"Alors que les enseignes du luxe sont généralement capables de résister à la pression économique mieux que les autres, Burberry pourrait constater que sa position dans la hiérarchie (du secteur) n'est pas aussi élevée que certains noms de l'ultra-luxe, ce qui le rend légèrement plus vulnérable", poursuit l'analyste.