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Le groupe automobile allemand BMW a affiché au deuxième trimestre un bénéfice net en baisse, plombé par des effets comptables liés à sa coentreprise chinoise BMW Brilliance, mais a affiché une forte hausse de ses ventes, portées par l'électrique.
BMW a connu une chute de 2,9% de son résultat net, à 2,9 milliards d'euros, liée à une "imposition plus forte" cette année en raison de l'intégration de sa coentreprise chinoise BMW Billiance, a indiqué l'entreprise dans un communiqué jeudi.
Son chiffre d'affaires a en revanche grimpé de 7,0% sur un an, grâce à une hausse des ventes de 11,3% de son segment automobile, après une année 2022 marquée par une forte de baisse des livraisons.
"Notre forte croissance vient de l'augmentation significative de nos ventes de véhicules totalement électriques", s'est félicité Oliver Zipse, CEO du groupe.
Le nombre de véhicules électriques vendus par le groupe a plus que doublé sur les six premiers mois de l'année (+133,1%), et représente désormais 12,5% des livraisons.
L'entreprise résiste en Chine, un marché où elle fait un tiers de son chiffre d'affaires, avec une hausse de 3,6% des livraisons au premier semestre, selon BMW.
Comme l'ensemble des constructeurs allemands, le groupe fait face à des vents contraires dans ce pays, où la concurrence des acteurs locaux se fait de plus en plus pressante, notamment sur l'électrique.
Ces bons résultats ont permis à l'entreprise de rehausser ses prévisions annuelles.
Le groupe prévoit désormais une "solide croissance" de ses livraisons, contre une "faible croissance" attendue précédemment, et sur une marge d'exploitation entre "9% et 10,5%", plutôt que "8% et 10%" auparavant pour son segment automobile.
Toutefois, le constructeur de Munich s'attend désormais à un flux de trésorerie "d'au moins 6 milliards d'euros", contre 7 milliards précédemment, en raison notamment d'une "hausse des coûts des matières premières".