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Le FSB arrête deux habitants de Marioupol accusés de soutenir Kiev

Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé jeudi l'arrestation de deux personnes accusées d'avoir soutenu Kiev et vivant dans la ville ukrainienne de Marioupol, dévastée lors de sa conquête par Moscou au printemps 2022.

Dans un communiqué cité par l'agence TASS, le FSB affirme que ces deux habitants de Marioupol sont accusés de "justification du terrorisme", un crime passible de sept ans de prison, pour avoir publié "des vidéos et commentaires" sur internet.

D'après le FSB, ces contenus visaient à justifier les "activités terroristes" d'une "organisation ukrainienne néonazie" et une attaque en 2023 contre le pont de Crimée, qui relie la Russie à ce territoire annexé.

Jeudi, dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et soumise à des bombardements et incursions armées, le FSB a affirmé avoir arrêté un partisan du Corps des volontaires russes, un groupe de combattants pro-Kiev classé comme "organisation terroriste" par Moscou.

Cet homme de nationalité russe, selon un communiqué distinct du FSB cité par l'agence Ria Novosti, préparait une attaque à l'explosif près du "lieu de déploiement" de troupes russes dans la région de Belgorod.

Il est entre autres poursuivi pour "préparation d'attentat" et encourt une très lourde peine d'emprisonnement.

Lors de l'audience jeudi sur son placement en détention provisoire, toujours selon Ria Novosti, il a affirmé avoir aidé les services secrets ukrainiens à obtenir des informations sur la localisation de forces russes et avoir planifié des attentats à la bombe dans la localité de Valouïki, près de la frontière ukrainienne.

Le FSB annonce désormais presque quotidiennement avoir arrêté en Russie ou dans les territoires ukrainiens occupés des personnes accusées de collaborer avec Kiev ou de soutenir l'armée ukrainienne, les exposant à de très lourdes peines de prison.

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