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Pays pluvieux, le Danemark n'a pas connu de précipitations depuis plus de deux semaines, du jamais vu depuis 17 ans selon l'agence météorologique, qui suggère un effet visible du changement climatique.
Une grande partie de la Scandinavie connaît une fin de printemps inhabituellement sèche, augmentant les risques de déclenchement de feux de forêt, en Suède également.
Le mois de mai au Danemark a déjà été le plus sec des quinze dernières années et les jours à venir s'annoncent encore sans pluie, selon les autorités danoises.
"Si nous n'enregistrons pas de précipitations aujourd'hui, nous aurons eu quinze jours consécutifs sans précipitations. C'est la plus longue période sans précipitations jamais enregistrée depuis le 1er janvier 2006", a indiqué l'institut météorologique national DMI dans une déclaration à l'AFP.
Situé en zone tempérée au nord de l'Europe, le pays scandinave connaît rarement de longues périodes sans précipitations.
Pour le DMI, "il semblerait que l'allongement des périodes sans précipitations soit lié au changement climatique, mais il s'agit d'un domaine dans lequel les recherches se poursuivent".
Mardi, l'agence de gestion des risques Beredskabstyrelsen a annoncé que mai 2023 avait été le plus sec au Danemark sur quinze ans.
Selon les autorités, les précipitations devraient être faibles, voire inexistantes, dans les semaines à venir, entraînant un risque accru de feu de forêt.
"Au cours des dernières semaines, les services municipaux d'urgence sont intervenus sur un plus grand nombre d'incendies que les années précédentes", a relevé l'agence de gestion des risques.
En 2007 et 2008 déjà, 14 jours consécutifs sans précipitations avaient été recensés. En 1992, seul un millimètre de pluie avait été enregistré au mois de juin.
En Suède, où il a plu quatre fois moins en mai que la normale saisonnière, le risque d'incendie est considéré "élevé" ou "très élevé" dans une majeure partie du sud et du centre du pays.
Il n'y a aucun signe de pluie pour les dix prochains jours, selon l'agence météo nationale SMHI, qui compare les conditions de 2023 à celles de 2018, marquées par un nombre très inhabituel de feu de forêts.