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La main-d'œuvre transfrontalière entrante en Belgique a légèrement augmenté (+0,7% ou 384 travailleurs) entre la mi-2021 et la mi-2022, indique vendredi le prestataire de services RH SD Worx. Les Français sont plus nombreux à passer la frontière pour travailler dans notre pays (+2 %, soit 38.748 personnes), surtout dans la province de Namur et en Flandre orientale. En Flandre occidentale, leur nombre a diminué.
Les provinces de Namur et de Flandre orientale enregistrent les plus fortes hausses, avec respectivement 12.377 (contre 1.609 l'année dernière) et 10.489 travailleurs frontaliers (contre 4.238 un an plutôt, soit une hausse de 47,5%).
La province du Hainaut est celle qui attire le plus grand nombre de travailleurs frontaliers (14.759). Cette dernière affiche néanmoins une baisse de 34,9 % par rapport à la mi-2021, où ces derniers étaient 22.677.
Avec près de 88.000 personnes, les Belges travaillant dans un pays voisin constituent le groupe le plus important de travailleurs frontaliers. Plus de la moitié d'entre eux (47.636) travaillent au Luxembourg. La main-d'œuvre frontalière sortante vers l'Allemagne a légèrement augmenté, tandis que celle vers les Pays-Bas a fortement diminué (-1.755 Belges, soit - 6,6%). Les Belges travaillant aux Pays-Bas restent, tout de même, le deuxième groupe le plus important.
"À partir du 1er juillet 2023, la tolérance de la sécurité sociale pour le télétravail prendra fin une fois pour toutes. En principe, nous reviendrons alors aux règles d'avant la crise sanitaire, selon lesquelles un employé est assuré socialement dans son pays de résidence s'il y exerce au moins 25% de ses activités", avertit Valérie t'Serstevens, Senior Consultant chez SD Worx.
Par ailleurs, l'Union européenne travaille actuellement à l'élaboration d'un nouvel accord international qui prévoira un assouplissement des règles de l'ONSS pour le télétravail transfrontalier à partir du 1er juillet 2023.