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Dernière rivale républicaine de Trump, Nikki Haley refuse de jeter l'éponge

La dernière rivale républicaine de Donald Trump, Nikki Haley, a refusé mardi de suspendre sa campagne malgré le retard conséquent qu'elle accuse face à l'ancien président dans les primaires de leur parti pour la présidentielle américaine de novembre.

"Certains d'entre vous, peut-être quelques uns dans les médias, sont venus ici pour savoir si je me retirais de la course. Et bien ce n'est pas le cas", a-t-elle déclaré lors d'une réunion publique à Greenville, en Caroline du Sud.

Cet Etat du sud-est, dont Nikki Haley a été la gouverneure, organise dans quatre jours ses primaires républicaines.

Donald Trump et Nikki Haley sont les deux seuls candidats notables, l'ancien président restant le grand favori.

Le septuagénaire a déjà remporté les trois premières primaires républicaines haut la main et surfe largement en tête dans les sondages pour les prochains scrutins à venir.

Malgré cela, Nikki Haley a assuré qu'elle resterait dans la course, estimant que jeter l'éponge "serait la solution de facilité".

La quinquagénaire, ancienne ambassadrice américaine à l'ONU sous Donald Trump, a aussi formulé mardi certaines de ses critiques les plus dures à l'encontre de son ancien patron.

"Il n'est pas normal de dépenser 50 millions de dollars en contributions de campagne pour des procès personnels, il n'est pas normal de menacer les personnes qui soutiennent votre adversaire", a-t-elle énuméré.

"Et il n'est pas normal d'appeler la Russie à envahir les pays de l'Otan. Donald Trump a fait tout cela et bien plus au cours du dernier mois", a encore taclé la candidate.

Nikki Haley a aussi appelé à ne pas donner "le boulot le plus exigeant" du monde à "quelqu'un qui risque la démence", jugeant que "Trump et Biden sont deux vieux messieurs, qui ne vont que continuer de vieillir".

Donald Trump s'en prend depuis des mois à sa rivale républicaine, la qualifiant de "cervelle de moineau".

Son équipe de campagne a détaillé mardi sa feuille de route pour les primaires républicaines, prévoyant une victoire de l'ancien président "le 19 mars" au plus tard.

Le vainqueur de la course à l'investiture républicaine, qui peut en théorie s'étirer jusqu'en juillet, sera, sauf surprise, opposé à Joe Biden lors de la présidentielle de novembre.

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