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Une sortie progressive des énergies fossiles est "inévitable", a réagi le secrétaire général de l'Onu, António Guterres, après l'adoption à Dubaï, dans le cadre la 28e conférence de l'Onu sur le changement climatique (COP28), d'un premier "bilan mondial". La décision approuvée mercredi matin par près de 200 pays, et fruit d'âpres négociations, lance un appel à réaliser une transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, dans l'optique de la neutralité carbone en 2050.
"À ceux qui se sont opposés à une référence claire à une sortie progressive des combustibles fossiles durant la COP28, je veux dire: que cela vous plaise ou non, une sortie progressive des énergies fossiles est inévitable", a averti M. Guterres.
"Espérons que cela n'arrive pas trop tard", a ajouté le secrétaire général de l'Onu.
De son côté, le secrétaire exécutif de l'Onu climat (UNFCCC), Simon Stiell, a salué les progrès engrangés à la COP28 mais il a rappelé dans la foulée, devant la séance plénière, que les près de 200 pays parties à l'accord de Paris devront soumettre de nouveaux engagements nationaux (NDC) revus à la hausse "au début de 2025". "Chaque engagement, sur la finance, l'adaptation et l'atténuation, devra nous mettre en conformité avec un monde à 1,5°C degré" de réchauffement climatique, a-t-il affirmé, en écho à l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
