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Le Premier ministre de l’autorité palestinienne est à Bruxelles: peut-il convaincre les 27 pays européens?

Le Premier ministre palestinien cherche du soutien diplomatique. Le dirigeant de l'autorité palestinienne est en visite en Europe. Il rencontre les ministres européens des affaires étrangères en ce moment. Quel est l'objectif du dirigeant palestinien dont la voix compte très peu, même parmi sa population? 

Mohammed Mustafa est en mode séduction auprès des Européens. "Faites-moi confiance", c'est un peu le message du Premier ministre de l'autorité palestinienne à ses partenaires européens. L'économiste de 69 ans et homme d'affaires nommé en mars dernier tente de convaincre les Européens afin d’avoir de l'argent frais pour survivre.

Il faut comprendre qu'Israël bloque certains fonds qui lui empêchent de financer, notamment les fonctionnaires ou encore les médecins. Et pour cela, il doit donc trouver de l'argent auprès de l'Union européenne mais aussi de ses partenaires des pays arabes dont certains sont présents à cette réunion.

Et puis plus largement, il faudra discuter de l'après-guerre tout en réclamant un cessez-le-feu immédiat. Le problème, c'est que les 27 sont divisés depuis le début du conflit avec d'un côté des pays en pointe, comme la Norvège, qui revendiquent l'existence officielle d'un état palestinien et puis de l'autre l'Allemagne qui privilégie sa relation avec Israël.

Il faut donc trouver une position, un consensus et la Belgique joue un rôle clé puisqu’encore ce matin Alexander De Croo et Hadja Lahbib ont rencontré le Premier ministre de l'autorité palestinienne pour appuyer ses demandes et mettre en avant la crédibilité de son gouvernement. 

"C'est un gouvernement qui est composé de technocrates, un gouvernement composé d'hommes d'affaires, d'experts entre autres issus de la Banque mondiale qui sont prêts à transformer l'autorité palestinienne, à lutter contre la corruption, à avoir une meilleure gouvernance et donc nous sommes là pour l'aider. Ça fait partie d'une des pièces du puzzle qui doit permettre d'appliquer la solution à deux états ", a indiqué la ministre belge des Affaires étrangères à l'entrée de cette réunion à Bruxelles.

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