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Dix-huit pays parmi les 31 membres de l'Otan devraient atteindre cette année le seuil des deux pour cent de leur Produit intérieur brut (PIB) consacrés aux dépenses de défense, a annoncé mercredi le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.
"C'est un autre chiffre record", s'est-il félicité lors d'une conférence de presse, avant une réunion des ministres de la Défense alliés à Bruxelles, en parlant d'une hausse "sans précédent de 11%" de la part des alliés européens et du Canada. C'est un "vrai progrès", a-t-il dit.
En 2014, seuls trois pays alliés avaient atteint cet objectif de 2%, a ajouté M. Stoltenberg.
"Certains (autres) ont encore du chemin à parcourir", a-t-il toutefois souligné, sans citer le moindre pays.
Les pays de l'Otan, dont 29 sur 31 sont européens, s'étaient engagés en 2006 à atteindre cet objectif d'ici 2024, mais seuls onze d'entre eux étaient au-dessus de la barre des 2% l'an dernier, selon une précédente estimation de l'Alliance. Cette norme, qui était considérée comme un idéal à atteindre, est devenue un seuil minimal lors du dernier sommet des chefs d'État et de gouvernement alliés tenu en juillet dernier à Vilnius.
Cette augmentation des dépenses militaires est réclamée de longue date par les États-Unis. Elle a été rappelée la semaine dernière de façon tonitruante par l'ancien président américain Donald Trump et candidat à la présidentielle de novembre prochain.
Relatant, lors d'un meeting de campagne, une conversation qu'il aurait eue avec un chef d'État, l'ex-président et candidat a raconté: "L'un des présidents (...) s'est levé et a dit: 'Monsieur, si on ne paie pas et qu'on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez?'. 'Non, je ne vous protègerais pas. En fait, je les encouragerais à faire ce qu'ils veulent. Vous devez payer vos factures'".
