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Le gouvernement indonésien a mis vendredi un pic de pollution majeur dans la capitale Jakarta, enregistré cette semaine, sur le compte de la météo et des émissions de véhicules.
La capitale de l'archipel d'Asie du Sud-Est a été ponctuellement la ville la plus polluée au monde pendant quatre jours cette semaine, selon la société de surveillance de la qualité de l'air IQAir.
Sigit Reliantoro, haut responsable indonésien en charge de la gestion de la forêt et de l'environnement, a indiqué que les hauts niveaux de pollution enregistrés cette année à la saison sèche étaient liés à des changements atmosphériques.
"En juin, juillet et août il y a invariablement une hausse de la pollution à Jakarta à cause de l'air sec", a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse.
Jakarta et sa conurbation de quelque 30 millions d'habitants a enregistré un niveau de particules fines PM2,5 supérieur à des villes très polluées comme Riyad, Doha ou Lahore récemment.
Les défenseurs de l'environnement accusent eux les zones industrielles et les centrales à charbon qui entourent la capitale de largement contribuer au smog toxique qui l'étouffe. L'ONG Greenpeace relève que 10 centrales à charbon ont été construites dans un rayon de 100 kilomètres autour de Jakarta.
Selon les données du gouvernement, les émissions des véhicules comptent pour 44% de la pollution à Jakarta, suivi par le secteur énergétique, avec une part de 31% et l'industrie manufacturière, 10%, a détaillé Sigit Reliantoro.
Il a accusé en particulier les véhicules les plus anciens, les plus polluants, en notant que le gouvernement avait mis en place des contrôles réguliers mais que les agglomérations autour de la capitale devaient aussi aider.