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Mort du petit Dean: le suspect Dave De Kock nie avoir enlevé et assassiné le garçon de 4 ans

Dave De Kock, le principal suspect de l'enlèvement et de l'assassinat de Dean Verberckmoes, nie avoir enlevé et tué le garçon de 4 ans, a déclaré mardi son avocat devant la chambre d'aide juridictionnelle internationale d'Amsterdam. Celle-ci doit décider si le trentenaire, pour l'instant incarcéré aux Pays-Bas, doit être remis à la Belgique, qui a demandé son transfert.

Dave De Kock, 34 ans, est détenu aux Pays-Bas pour privation illégale de liberté et son implication présumée dans le décès de l'enfant de 4 ans. Le juge d'instruction de Termonde a demandé sa remise à la Belgique pour l'enlèvement et l'assassinat du petit garçon, de nationalité belge. Le corps de la victime avait été retrouvé le 17 janvier aux Pays-Bas, près de l'île artificielle de Neeltje Jans en Zélande. Le suspect a été interpellé à Meerkerk, dans la province d'Utrecht. L'enfant avait été enlevé en Belgique mais on ignore encore où il a été tué.

M. De Kock a comparu le 20 janvier devant le procureur d'Amsterdam, qui l'a placé en détention en attendant son transfert vers la Belgique, ce qui a lancé la procédure de remise. La chambre du conseil du tribunal d'Amsterdam a ordonné le 28 janvier le maintien du trentenaire en détention. Dave De Kock s'est toutefois opposé à son transfert. Sa remise à la Belgique doit dès lors être tranchée par la chambre d'aide juridictionnelle internationale du tribunal d'Amsterdam. L'avocat néerlandais du suspect, Me Michael Yap, a déclaré qu'il n'était question ni d'enlèvement, ni d'assassinat. "Tout au plus, il pourrait être jugé pour ne pas avoir aidé." Selon la défense de M. De Kock, les conditions pénitentiaires en Belgique sont contraires aux droits humains, en particulier concernant l'accès aux soins de santé pour les détenus. Le trentenaire a déjà demandé dans la prison de Middelbourg, où il est actuellement incarcéré, l'assistance d'un psychiatre et d'un psychologue. Son transfert à la Belgique aggraverait sa situation, à en croire son avocat. Le ministère public des Pays-Bas a, lui, demandé la remise du suspect à la Belgique.

La décision est attendue le 22 février. Elle ne portera que sur le transfert et non sur les faits eux-mêmes. Elle ne pourra faire l'objet d'appel. Si le transfert est ordonné, il devra être effectué dans les dix jours ouvrables. La justice belge espère une remise rapide, afin de pouvoir confronter M. De Kock et sa compagne R.W., détenue en Belgique. Les deux individus ont fait des déclarations contradictoires et leur rôle respectif dans la mort de l'enfant reste à clarifier.

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