Le 19 octobre 2015, lors d'une journée de grève nationale entamée à la suite des mesures du gouvernement Michel, environ 300 manifestants avaient bloqué le viaduc de Cheratte sur l'autoroute E40. Ces 17 syndicalistes, dirigeants et affiliés de la FGTB, avaient été condamnés par le tribunal de première instance et avaient fait appel de la décision. La cour d'appel de Liège avait ensuite confirmé la décision.
Les dirigeants ont été condamnés à des peines d'un mois de prison avec sursis. Les militants ont été condamnés à des peines de 15 jours de prison avec sursis. La cour avait prononcé des amendes pénales en plus de ces condamnations. Celles-ci s'élèvent à 200 euros (à multiplier par les décimes) pour les militants et à 250 ou 350 euros pour les dirigeants.
Le président de la FGTB, Thierry Bodson, alors secrétaire général, fait partie des prévenus condamnés à une peine d'un mois de prison et à une amende de 250 euros.
Tous les prévenus avaient introduit un pourvoi devant la cour de cassation et développé quatre moyens relatifs à des violations du code d'instruction criminelle, du code pénal et de la convention de sauvegarde des droits de l'home et des libertés fondamentales. Ces moyens ont été écartés dans l'arrêt rendu par la cour de cassation.
Les condamnations des 17 militants et responsables de la FGTB sont désormais définitives.