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De nombreuses fusillades ont eu lieu à Bruxelles ces derniers jours: "On va faire changer la peur de camp", assure le bourgmestre

Après les nombreuses fusillades qui ont eu lieu dans la capitale ces derniers jours, le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close était l'invité du RTL info 19h pour évoquer ces problèmes dans sa ville. De nombreux Bruxellois, inquiets de la situation actuelle, ont dû être intéressés par ce qu'il avait à dire. Il a tenu d'abord à leur adresser un message. 

"On va faire changer la peur de camp", clame-t-il. "Ce sont les dealers qui doivent avoir peur. Les polices sont mobilisées comme jamais, on a des contacts journaliers avec le parquet. On a déjà connu ce phénomène l'an dernier, dans un quartier bien précis. Nous devons refaire ce qui a été fait à l'époque".

Seulement, juste après les fusillades, les dealers se réapproprient rapidement les territoires... qu'est-ce qui a été concrètement mis en place au niveau de la police locale, les méthodes de travail ont changé ? Michael Miraglia a posé la question au bourgmestre.

"Clairement, les zones de police se parlent entre elles. Tout le monde se concentre sur ça, sur le fait d'aller vider ces quartiers de ceux qui les gangrènent. Il faut vraiment que les gens sachent que nous sommes en lien avec le parquet et c'est cette coordination qui permettra d'éradiquer ce phénomène", explique Philippe Close.

Beaucoup estiment qu'un épisode de violence comme celui que nous venons de connaître est du "jamais-vu", bien que le bourgmestre ait expliqué que Bruxelles a déjà connu pareille situation. Mais était-ce à ce point ? "Le grand changement, ce sont les sommes en jeu. Entre le trafic de hashish et le trafic de cocaïne ou de crack que l'on connaît actuellement, il y a un changement et la réponse doit être à la hauteur. Il faut encore plus de moyens, et c'est ce que nous sommes en train de faire".



 

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