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Le taux de participation à la consultation populaire sur le logement, organisée ce dimanche à Gand, a atteint 12,4%, dépassant le seuil minimal requis de 10%.
Les Gantois étaient appelés à se prononcer sur deux propositions susceptibles de réduire les prix de l'immobilier résidentiel. Celles-ci ont été approuvées à près de 80% des suffrages chacune.
Il s'agissait là du premier référendum local depuis 1997, lorsque les habitants avaient voté contre l'installation d'un parking.
Le groupe d'action "Te Duur" ("Trop Cher" en français) avait contraint la commune à organiser ce scrutin en collectant plus de 27.000 signatures.
Tous les Gantois de plus de 16 ans étaient invités à se prononcer sur deux questions, à savoir un frein à la privatisation de l'immobilier public communal et la création d'une "banque de terrains publics" pour atteindre 40% de logements sociaux.
Gand est confronté depuis des années à un manque de logements sociaux et à une pénurie sur le marché du logement en général. Selon une étude récente, 20.000 ménages supplémentaires chercheront un logement en ville d'ici à 2040, ce qui aggravera la pénurie à près de 6.000 habitations.
Le résultat de cette consultation n'est pas contraignant.
