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Camions, odeurs ou encore émissions de particules: l'implantation possible d'un centre de déchets à Charleroi provoque une polémique

Le collège communal de la Ville de Charleroi devrait se positionner officiellement dans une dizaine de jours au sujet de l'implantation d'un centre de tri de déchets inertes et d'une centrale à béton à Gosselies (Charleroi). Dans le cadre de ce projet, qui fait polémique dans la métropole carolo, la Ville ne remet qu'un avis, a précisé jeudi la porte-parole.

Le projet a été intensément commenté ces derniers jours dans la métropole en lien avec l'enquête publique qui s'est terminé milieu de semaine. Dans le cadre de celle-ci, toute une série de riverains se sont fait connaître et ont marqué leur opposition au projet, a indiqué la porte-parole de la Ville, précisant par ailleurs que la décision d'octroyer ou non le permis est du ressort des fonctionnaires techniques et délégués de la Région wallonne.

"Ils le feront après avoir sollicité des spécialistes qui jugeront des risques de nuisances qui ont été pointés", a indiqué la porte-parole. Les nuisances évoquées sont diverses. Elles tiennent notamment aux bruits liés à l'activité, aux va-et-vient des camions, aux odeurs et aux émissions de particules fines provenant des déchets.

Dans un communiqué diffusé jeudi, Ecolo, l'une des trois composantes de la majorité communale carolo, a exprimé ses inquiétudes quant au projet. "Nous nous étonnons que le projet soit de classe 2 et permette une étude d'incidence mineure", a notamment indiqué le coprésident de la section locale.

"Cette classification est imposée par la nature du projet", a indiqué la porte-parole de la Ville. Selon elle, c'est la nature du projet qui a déterminé également quelle commune consulter dans le cadre de l'enquête publique. Pont-à-Celles, plus proche du site, le sera. Et non Courcelles. Ce qui avait déclenché début de semaine la colère de la bourgmestre courcelloise Caroline Taquin.

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