Partager:
Le quartier de la gare, à Mons, connaissait une hausse de la criminalité. Les autorités communales ont pris les choses en main fin juillet et se sont attelées à "tuer dans l'œuf" cette délinquance avant qu'elle ne devienne trop importante. Les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits.
Pour ce faire, un dispositif policier renforcé a été déployé dans la zone. Rien que sur le temps du tournage de notre reportage, les policiers ont procédé à trois arrestations. La présence des forces de l'ordre rassure les riverains. "Le quartier est plus tranquille", se réjouit un commerçant. "C'est moins animé, mais animé dans le mauvais sens du terme. C'est plus convivial, plus tranquille."
"On voit la police passer à cheval, à vélo, à pied avec les chiens... C'est très bien", raconte un riverain. "Je crois que le bourgmestre fait ça pendant deux mois (la présence renforcée de la police, ndlr), je crois qu'il faut faire ça plus longtemps. Justement, il y a les policiers à cheval qui passent là. C'est impeccable", ajoute-t-il, satisfait.
Le directeur des opérations de la zone de police Mons-Quévy, Bruno Lheureux, affirme la volonté des autorités de réagir vite avant que le problème qui se posait ne prenne trop d'ampleur : "On avait déjà travaillé en amont sur la mise en place d'équipes supplémentaires puis il y a eu quelques faits au début de l'été qui nous ont confirmé qu'on devait faire plus d'efforts. On ne veut pas que ça devienne un quartier trop problématique et on veut tuer dans l'œuf cette augmentation de criminalité."
Les forces de l'ordre peuvent également s'appuyer sur les 37 caméras de surveillance réparties un peu partout dans la ville et déjà installées depuis plusieurs années. Le quartier de la gare en compte 6 à lui seul.
Le dispositif mis en place fin juillet restera en place jusque fin septembre. Les autorités réévalueront ensuite la situation et le prolongeront si nécessaire.
faut surtout de la (bonne) volonté de la part des autorités.
Khonrad De Montargent