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Industeel, à Marchienne-au-Pont. L'entreprise produit, 200.000 tonnes de tôle par an. Une matière qui doit être chauffée et refroidie plusieurs fois durant le processus de fabrication. Cela demande beaucoup d'énergie, aujourd'hui, perdue. L'entreprise envisage de prendre part au projet de la Ville de Charleroi. Concrètement, il s'agit d'installer des conduites d'eau qui acheminent la chaleur perdue ver les consommateurs. Un chantier conséquent.
Pierrre Baijot, directeur général de Résolia, explique : "Ce sont de gros travaux d'infrastructures. Nous allons les combiner avec d'autres travaux prévus sur la porte Ouest. Il y a des dé-pollutions de sol qui devront avoir lieu, etc. Nous essaierons de combiner tous ces travaux pour limiter au maximum les impacts."
Le projet devoir voir le jour dans un quartier industriel situé à l'ouest du centre-ville de Charleroi. L'objectif est d'y développer un réseau de 80 à 120 mégawatts, de quoi alimenter 25.000 à 40.000 logements. Pour les particuliers, le bénéfice est double. Xavier Desgain, échevin de la transition écologique à Charleroi: "Ils auront plus le branchement réseau de chaleur que le branchement de gaz. Le plus probablement, un prix beaucoup plus stable. L'autre avantage avec un réseau de chaleur est une amélioration de la qualité de l'air. On réduit les émissions de gaz à effet de serre."
Ce réseau devrait permettre d'économiser 200.000 tonnes de CO2 par an.
Il y a 50 ans, on a démantelé un réseau qui existait. Je me rapelle que certaines écoles et bâtiments publics étaient chauffés par un réseau de vapeur venant des usines métallurgiques. A lieu de l'entretenir, on a tout démoli pour le regretter amèrement maintenant. Certains vont encore faire croire aux gens que c'est nouveau, que ce sont eux qui y ont pensé, et donc que c'est pour eux qu'il faut voter.
roger rabbit