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Un homme de 50 ans retrouvé mort dans la rue à Charleroi: "Je le connais depuis des années et je ne l'avais même pas reconnu"

Le second suspect recherché depuis le décès d'un homme de 50 ans découvert sans vie durant la nuit de lundi à mardi sur la voirie rue du Petit Coron à Marchienne-au-Pont (Charleroi, Hainaut) a été privé de liberté mardi après-midi, a précisé mercredi matin le parquet de Charleroi. Il était connu des services de police. 

Le décès suspect a été constaté par les services de secours durant la nuit de lundi à mardi dans une ruelle à Marchienne-au-Pont. Peu avant le décès du quinquagénaire, un vol de GSM a eu lieu. "Lundi, vers 22h00, alors que le quinquagénaire circulait sur la voie publique avec sa fille et son beau-fils, deux hommes lui ont réclamé de l'argent. Ils lui ont volé son GSM et les accompagnants de la victime ont pris la fuite et prévenu les services de police", a détaillé le parquet de Charleroi.  Selon nos informations, il pourrait bien s'agir d'un règlement de compte concernant une dette d'argent.

"On a peur de sortir de chez nous, c'est ce que je peux vous dire. Je n'ai rien entendu, mais il y avait la police, des ambulances...", explique une riveraine. "Je promenais mon chien très tôt et pourtant je n'ai rien entendu. Tout le monde a un peu peur", embraye une autre riveraine. "Il y a des drôles de personnes qui rôdent ici".

"Je l'ai vu allongé devant chez moi"

Nous avons également pu interroger un autre témoin : celui qui a découvert la victime allongée devant chez lui. "J'étais à Bruxelles pendant la journée, je suis rentré tard. Je reçois un appel pour me dire que quelqu'un est tombé devant chez moi, je l'ai retrouvé face contre terre", explique l'homme qui habite devant la scène de crime. "Je l'ai retourné, j'ai essayé le massage cardiaque jusqu'à ce que l'ambulance arrive. J'ai essayé de faire de mon mieux, mais c'était fini".

"Il fuyait quelque chose", explique une amie de la victime. "On le traquait, il avait des hommes à ses fesses. Cela fait des années que je le connais, et je ne l'avais même pas reconnu... il était vraiment très amoché". La dame, anonymisée, explique que la victime avait une dette de... 150 euros. "C'était depuis 3 ans, et c'est que maintenant qu'ils reviennent. On va se barricader chez nous, ça n'arrête jamais. Ce que j'ai vu, ce n'est pas humain".

 

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