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La situation se complique: les Delhaize déjà franchisés s'opposent aux nouvelles conditions de la direction...

D'un côté, il y a les milliers d'employés de Delhaize qui craignent la transformation de leur lieu de travail en magasins franchisés. Désormais, de l'autre, il y a les managers des magasins déjà franchisés qui ne veulent pas des nouvelles conditions qui pourraient leur être imposées...

L'été de la direction du groupe Delhaize est mouvementé. Au-delà des craintes des employés qui vont passer d'un Delhaize intégré à un Delhaize franchisé ("indépendant"), des dizaines de franchisés Delhaize s'opposent désormais aux nouvelles conditions que la chaîne de supermarchés veut leur imposer. L'information est à lire dans Het Laatste Nieuws. Ces exploitants indépendants demandent une réunion formelle avec la direction.

Des franchisés qui ont appris... par la presse, que leurs contrats seront eux aussi mis à jour en fonction des conditions imposées par l'enseigne au lion aux acquéreurs des magasins que Delhaize gère encore en propre. "Dès que leurs contrats expireront, les nouveaux contrats seront mis à jour de la même manière", confirme l'entreprise.

Quelles conditions ? 

Ces conditions comprennent l'obligation d'offrir au moins 95% de l'assortiment proposé par Delhaize et l'interdiction d'ouvrir un autre magasin au même endroit jusqu'à un an après la fin de la collaboration avec la chaîne de supermarchés.  

Face à cela, des dizaines de franchisés ont fait appel à des cabinets d'avocats. Buurtsuper.be, l'organisation qui défend les intérêts des supermarchés indépendants au sein de la fédération patronale flamande Unizo, souhaite demander une réunion formelle avec la direction de Delhaize. Il s'agirait de mettre sur la table un ensemble de revendications que portent déjà deux tiers des franchisés.  

Delhaize possède 636 magasins indépendants en plus de ses 128 magasins propres, dont 15 ont trouvé un acquéreur depuis lundi. 

Une réunion annoncée par le ministre de l'Economie

L’annonce du passage imminent sous franchise de ces 15 magasins a renforcé les inquiétudes du personnel, alors même que de nombreuses zones d’ombre concernant leurs conditions salariales et de travail à long terme subsistent. Le ministre fédéral de l'Economie et du Travail, Pierre-Yves Dermagne, a décidé "de convoquer les représentants des travailleurs et le CEO de Delhaize", nous apprend un communiqué ce mercredi matin. "Les deux parties doivent pouvoir dialoguer de manière franche et respectueuse. Mon objectif est d’obtenir des engagements clairs pour les travailleurs actuels et futurs des magasins qui seront franchisés. Il faut également réfléchir à l’avenir des structures qui ne trouveraient pas de repreneur", précise le communiqué. Cette réunion sera organisée dès la semaine prochaine.

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Commentaires

1 commentaire

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  • Pendant qu'ils revendiquent, ils ne travaillent pas. Ils se réveilleront quand leur fiche de paye arrivera, avec un montant zéro !

    roger rabbit
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