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Un métier atypique: Christophe est "redresseur de poteau" à Charleroi, "on en fait 40-50 sur la semaine"

Il y en a plus de 1.500 sur le territoire de la ville de Charleroi. Des potelets et des panneaux de signalisation. Le hic: il arrive parfois qu'ils soient pliés. En cause, des automobilistes distraits, des incivilités et d'autres accidents. C'est là que Christophe intervient. Cela fait 8 ans qu'il les redresse avec ses collègues du service travaux. "On en fait entre 40 et 50 sur la semaine", explique-t-il.

Il sillonne les rues de Charleroi à la recherche de la moindre anomalie et est aussi prévenu par des citoyens qui signalent des poteaux renversés ou pliés. Il en répare, ou les remplace, lorsque ce n'est pas possible, de 6 à 10 par jour. "C'est surtout une question d'économie", précise le principal intéressé. Remplacer un poteau coûte près de 300 euros, pièce. Or, "on peut le redresser 5 à 6 fois facilement".

Pour ce faire, il utilise un "redresse poteau", une sorte de presse hydraulique qui permet de remettre le poteau droit. Après plusieurs tentatives ou si le poteau est fendu à la base, il faut le remplacer. Dans ce cas, les ouvriers utilisent une carotteuse ou un marteau pic pour recreuser un trou.

Esthétique et sécurité routière

"C'est un investissement qu'on veut consentir parce que ça nous permet de garder les espaces publics en bon état", affirme Éric Goffart, échevin des travaux de la ville. Outre l'esthétique, c'est aussi une question de sécurité routière: "Si les poteaux sont pliés, c'est parfois qu'ils ont rempli leur fonction, à savoir protéger les usagers les plus faibles."

Quand il est question de sécurité routière justement, il faut parfois agir dans l'urgence, explique l'échevin: "Imaginez un panneau stop ou un sens interdit s'envole. Si on ne le remplace pas dans l'heure ou dans la journée, on risque l'accident." Il faut donc être "réactif".

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Commentaires

1 commentaire

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  • "On en fait entre 40 et 50 sur la semaine" une quantité pareille, ce ne sont pas des incidents, mais des incivilités. On est à Charleroi...

    roger rabbit
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