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A Liège, le ras-le-bol des cafés du centre-ville. Depuis plusieurs mois, ils sont régulièrement victimes de vols. Selon nos confrères de Sud Info, des malfrats n'hésitent pas à briser des portes ou des fenêtres pour subtiliser notamment des bouteilles d'alcool.
L'entrée d'une brasserie, dans laquelle nous nous sommes rendus, donne le ton. Par la porte, par la fenêtre, trois vols en un mois et demi. Le butin n'est pas énorme: des tablettes pour les commandes, un ordinateur et des bouteilles d'alcool. Le plus embêtant, ce sont les dégâts. "Il a volé pour 1.500 euros, mais rien que la porte d'entrée, ça me coûte 2.500 euros. Avec les vitres, il y en a minimum pour 500 euros. Il y a plus de dégâts que ce qu'il a pris avec lui", souligne Selami Kongjeli, le patron de la Brasserie "Le point de vue".
A quelques centaines de mètres, les établissements horeca de la place du Marché sont eux aussi régulièrement visités. Vagues de vol il y a un an, une autre série fin de l'année dernière, et depuis 15 jours, cela recommence.
Jean-Robert vient de subir trois tentatives de vol. "J'ai décidé de tout fortifier avec un système d'alarme, des caméras, et le blindage de ma porte d'entrée", explique le patron du café "Le Petit Paris".
Sur des façades classées, des volets métalliques ne sont pas autorisés. Les alarmes sont peu utiles. "Les alarmes ne servent à rien. Le voleur ne reste pas longtemps, mais il rentre. Il fait ce qu'il a à faire et puis il part", dit Selami.
"C'est un peu désolant de devoir dépenser de l'argent pour se protéger. Il n'y a pas beaucoup d'action de la Ville de Liège pour tous ces vols à répétition", ajoute Jean-Robert.
Des petits butins et des vols rapides nombreux la nuit. La réponse policière et judiciaire est compliquée. Les propriétaires se demandent chaque matin ce qu'ils vont découvrir.
