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Toxicomanes et prostituées utilisent le recyparc de Seraing la nuit et le laissent dans un état déplorable: une décision radicale a été prise

L'intercommunale qui gère le parc à conteneurs de Seraing a décidé de fermer les lieux. En cause: l'insécurité qui règne. Toxicomanes, proxénètes et prostituées fréquentent les lieux la nuit et laissent le recycparc dans un état déplorable.

Ce vendredi matin, c'est opération nettoyage dans un terrain vague situé à côté du recyparc de Seraing. Les travailleurs doivent aussi déloger les squatteurs. "Il faut sortir!", lance un ouvrier à une personne couchée derrière des matériaux.

Durant la nuit, les lieux sont utilisés pour consommer de la drogue, et même de la prostitution. Cette situation a poussé le gestionnaire, Intradel, à fermer le site. "C'est à eux (les ouvriers) qu'incombe la charge d'évacuer les outils, entre guillemets, liés à la consommation de drogue, c'est-à-dire les seringues, ce qui n'est évidemment pas safe (sûr) ni pour les éco-guides ni pour les citoyens. Parce que ça peut très bien arriver qu'un citoyen qui vient ici en sandale se pique avec une seringue qui reste", explique Jean-Jacques De Paoli, porte-parole d'Intradel.

 "Le niveau d'angoisse monte dès qu'on se pose la question de savoir, une fois que je vais réveiller cette personne-là pour la mettre dehors, où elle a finalement élu domicile dans le recyparc, comment elle va réagir?", ajoute le porte-parole.

La bourgmestre dit chercher des solutions

La bourgmestre de Seraing nous précise être au courant de la situation et chercher des solutions. "Il y a des choses qu'on peut faire dans l'accompagnement, pour les aider, pour les mettre en lien avec les différents acteurs du territoire. Il y a des choses qu'on ne peut pas faire non plus, à titre d'exemple, on ne peut pas envoyer la police sur un terrain privé", indique Deborah Geradon, bourgmestre de Seraing.

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