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Retour à l’école de tous les enfants: pourquoi les Flamands semblaient-ils vouloir aller plus vite que les francophones?

La Flandre voulait faire rentrer un maximum d'élèves, dès mardi prochain. Comment ce choix était-il vécu dans le nord du pays? Voici quelques réactions de parents et d'enfants.

Igor a 5 ans et se réjouit de pouvoir peut-être retourner à l’école le 2 juin. "De nombreux spécialistes déclarent dans les médias que le risque de contamination chez les enfants est très limité, abonde la maman. Donc, non je n’ai pas peur".

"Il s'agit du même virus"

Rouvrir les écoles, dès les maternelles et permettre à plus d’enfants de retourner dans les classes. La Flandre était, Selon Ben Weyts, son ministre de l’Enseignement, compétente pour décider seule de la généralisation de la reprise scolaire. Du côté francophone, on a souhaité prendre le temps pour se concerter avec les experts. Dès lors, la décision de rouvrir les écoles n'est tombée que ce mercredi soir.


L'unité face à la crise rompue?

Vendredi dernier, Ben Weyts annonçait dans les médias sa volonté d’accueillir plus d’élèves : "Nous essayons toujours de donner le plus de perspectives et d’espoirs. Non pas à quelques élèves ou à quelques parents mais à tout le monde".

Après l’annonce faite par Jan Jambon, le ministre-président de la région flamande, d’autoriser les déplacements dans les résidences secondaires, c’est la deuxième décision politique lancée par une personnalité de la N-VA.

Dave Sinardet, politologue à l’Université Saint-Louis et à la VUB, analyse : "La N-VA est quand même un peu frustrée qu’elle ne se retrouve pas dans le gouvernement fédéral, donc elle n’a pas de visibilité dans la gestion de cette crise et elle essaye de rendre le plus visible possible les ministres qu’elle a dans le gouvernement flamand".

L’image d’un monde politique uni face à la crise du coronavirus a tendance à se fissurer.

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