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Second tour historique des législatives en France: Antoine, un retraité "angoissé", vote dès l'ouverture des bureaux

C'est un nouveau dimanche de vote en France avec le second tour des élections législatives. Le Rassemblement National devrait sortir vainqueur, mais il est encore difficile de savoir à quel point. Le parti d'extrême droite va-t-il obtenir une majorité absolue? En tout cas, la mobilisation des électeurs s'annonce toujours élevée. 

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Second tour historique des législatives en France
Gabriel Attal vote à Vanves

Le Premier ministre français Gabriel Attal est arrivé un peu avant 10h dans un bureau de vote à Vanves, en banlieue parisienne. Il a posé quelques minutes devant les médias présents avant de glisser son bulletin de vote dans l'urne.  

"Il y a des files raisonnables devant les bureaux de vote"

Un peu plus d'une heure après l'ouverture des bureaux de vote, les électeurs commencent déjà à se présenter en nombre. Julien Crête, envoyé spécial RTL info, se trouve ce dimanche matin à Vanves, près de Paris. Notre journaliste décrit la situation sur place.  

"Devant les bureaux que nous avons croisés ce matin, il y a des files raisonnables, comme ici devant le bureau n°8 à Vanves, en  banlieue parisienne. C’est là que Gabriel Attal viendra voter vers 9h30. L’un des enjeux de ce scrutin, c’est la mobilisation. Elle devrait être en hausse par rapport au premier tour. Les Français veulent, semble-t-il, jouer un rôle dans cette élection", souligne Julien Crête sur bel RTL. 

"On est à un tournant de l'histoire de la République"

Dans un des bureaux de vote de Rosheim, petite commune de 5.000 habitants à 25 kilomètres de Strasbourg, la file d'attente est déjà longue.

"On est à un tournant de l'histoire de la République", relève Antoine Schrameck, retraité de 72 ans, "angoissé" par la situation. Même fébrilité chez Emilie, une fonctionnaire de 44 ans. "J'espère qu'il y aura un sursaut dans la participation, comme au premier tour. Après j'ai donné mon vote, advienne que pourra". 

Les premières personnalités politiques ont voté à l'image de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe (Horizons) dans son fief du Havre en Seine-Maritime, du maire RN de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales Louis Aliot ou du député sortant LFI Alexis Corbière à Bagnolet en Seine-Saint-Denis.

30.000 policiers mobilisés

La France s'apprête à vivre une journée importante, marquée par des risques de tensions. De nombreux habitants craignent des scènes de violences. Certains commerçants n'ont pas hésité à installer de grandes plaques de bois sur les vitrines pour éviter quu'elles ne soient brisées. Face à d'éventuels débordements ce dimanche soir après l'annonce des résultats, 30.000 policiers seront mobilisés, dont 5.000 à Paris.
 

La mobilisation s'annonce forte

La mobilisation s'annonce toujours forte avec une participation attendue au même niveau qu'au premier tour où elle avait atteint 66,7%, du jamais-vu depuis la précédente dissolution en 1997. Dimanche dernier, les Français ont placé le Rassemblement national - et ses alliés issus de LR - largement en tête (33%), devant l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP, 28%), et le camp présidentiel Ensemble (20%).

A l'échelle du pays, rarement des élections législatives auront déchaîné autant les passions, suscité l'anxiété des uns ou l'espoir de ceux qui, en votant pour le parti de Marine Le Pen, veulent donner à sa famille politique la possibilité de gouverner. Un gouvernement issu de l'extrême droite en France serait une première depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Ouverture des bureaux de vote

Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche à 08h00 en métropole française pour le second tour des élections législatives, un scrutin historique dont le Rassemblement national pourrait sortir vainqueur, avec une grande incertitude toutefois sur sa capacité à obtenir la majorité absolue à l'Assemblée et à pouvoir former un gouvernement.

Les Français peuvent voter jusqu'à 18h00 ou 20h00 dans les grandes villes, heure à laquelle se dessineront les premiers résultats. La mobilisation des électeurs s'annonce toujours forte avec une participation attendue au même niveau qu'au premier tour où elle avait atteint 66,7%, du jamais-vu depuis la précédente dissolution en 1997.

 

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  • très bien , bravo. en effet celui de Macron reste super consommateur de CO2 pour lui et ses gardes du corps et transport par internet pour leur 2 voix internet aurait été bien plus écologiste.

    Philibert Bernard
     Répondre