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Sophie Wilmès accueille positivement la nouvelle position du Parlement européen

(Belga) La Première ministre Sophie Wilmès a apprécié vendredi la nouvelle position du Parlement européen dans le débat sur le budget pluriannuel 2021-2027 de l'UE, associé au plan de relance post-coronavirus, a-t-elle laissé entendre lors d'un débat en comité des questions européennes de la Chambre.

Les députés européens sont désormais prêts, crise oblige, à renoncer à une augmentation des contributions des États membres au budget de l'UE, pour autant que les Vingt-sept autorisent l'Union à se renflouer considérablement via de nouvelles taxes européennes visant notamment les gros pollueurs et les géants du numérique, ainsi que par une obligation européenne. "Le parlement a formulé une proposition qui ne demande plus aux États membres de dépenser davantage, mais qui demande de générer des ressources propres pour l'UE. La Belgique a toujours eu une attitude positive pour un tel raisonnement", a affirmé Mme Wilmès. Ces ressources propres pourraient prendre la forme d'une taxe sur les services numériques (dite taxe GAFA), de la taxe sur les transactions financières (qui divise toujours les Vingt-sept), de recettes provenant du système d'échange de quotas d'émission de CO2 (jusqu'ici captées par les États), d'une contribution liée aux plastiques, d'une forme de taxe carbone aux frontières extérieures de l'UE ou encore d'une assiette commune consolidée pour l'impôt des sociétés, selon les eurodéputés. Pour la cheffe du gouvernement belge, l'augmentation des ressources propres "n'est pas une mauvaise chose, surtout si elle est liée à des politiques qui ne peuvent fonctionner que si elles sont partagées par l'ensemble des pays européens, pour éviter la concurrence" entre eux. "Si on veut s'assurer que prélever une taxe X ou Y ne nous mettra pas en porte-à-faux en tant que pays isolé par rapport à des grands ensembles, l'intérêt est de le faire au niveau européen", a ajouté la libérale. Et si les recettes reviennent au niveau européen, c'est en réalité "une manière de parler, puisque tout ce que fait l'Europe, en définitive, percole positivement pour chaque pays membre", a-t-elle souligné. (Belga)

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