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Cinquante-quatre cas d'abus sexuel et d'exploitation par des collaborateurs de l'Onu ont été rapportés aux Nations unies au premier trimestre. Soixante-six victimes sont recensées, dont au moins treize mineures, a indiqué mardi un porte-parole de l'organisatio.
Le secrétaire général Antonio Guterres avait annoncé dès son entrée en fonction en 2017 qu'il entendait endiguer la violence sexuelle au sein de l'Onu. Depuis 2014, le nombre de plaintes ne fait qu'augmenter, visant notamment les casques bleus en République centrafricaine. Sur les trois premiers mois de l'année, les cas rapportés concernaient des collaborateurs de l'Onu qui auraient abusé de bénéficiaires de l'aide d'urgence. Il s'agit dans quatorze cas de missions de maintien de la paix (casques bleus) alors que 18 plaintes portaient sur les bureaux de programmes d'aide.