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"Votre appel a pu faire bouger les choses, on est très contents": un souci de perte de tension dans la maison de Geoffrey rendait son quotidien intenable

C'est via le bouton orange que Geoffrey nous a contacté. Depuis son emménagement en octobre, son quotidien était devenu un véritable enfer. En cause?  Des pertes de tension électrique dans sa nouvelle maison. Régulièrement, la famille de Geoffrey était alors plongée dans le noir. Cela faisait maintenant cinq mois qu'il attendait une réponse du gestionnaire de réseaux de distribution d’électricité de la Province de Liège. Mais malgré un série d'appels, la situation du visétois stagnait... Il a donc décidé d'appuyer sur le bouton orange Alertez-nous. Et depuis lundi, la situation semble s'être résolue. 

"Votre appel a pu faire bouger les choses", se réjouit Geoffrey, 31 ans. Avec sa femme Kimberley, ils filent le parfait amour depuis maintenant 10 ans. Depuis un an, ils sont les heureux parents d’une petite fille, Rose. Un premier rêve qui se réalise pour ce boucher, et qui laisse ensuite place à un autre : "Un bébé, ça change votre quotidien. On veut lui offrir les meilleures conditions de vie possible. C’est pour cela qu’on a voulu prendre un nouveau départ, et investir dans l’achat d’une maison."

Le premier gros investissement du couple, qui n’a rien laissé au hasard : "On a bien évidemment tout fait vérifier avant de nous lancer. Il y avait quelques petits ajustements à faire dans la maison mais rien de bien grave. On a aussi longuement discuté avec les anciens propriétaires pour s’assurer qu’ils n’avaient pas eu de mauvaises expériences dans la maison. Tout avait l’air parfait ".

C’est donc en octobre que la petite famille emménage dans son nouveau cocon de 230 mètres carrés à Cheratte, dans la commune de Visé. Mais le rêve d’une vie paisible, prend très vite une toute autre tournure : "Après quelques jours, j’ai commencé à remarquer que quelque chose clochait au niveau de l’électricité qui déraillait complètement. J’ai tout d’abord fait venir un électricien. Finalement, il a découvert un souci de perte de tension. Sur mon compteur, il n’arrivait que 215 volts, au lieu de 230 volts."

Même après plusieurs appels à RESA, la situation restait inchangée

Geoffrey essaie alors de contacter la société RESA, qui est le principal opérateur des réseaux de distribution d'électricité et de gaz en Province de Liège : "On m’a dit d’attendre et de prendre mon mal en patience en attendant que le dossier soit étudié chez eux. J’ai rappelé un mois plus tard, et ils n’avaient toujours pas de solution. J’étais complétement démuni face à la situation puisqu’on était en plein hiver. On est cinq mois plus tard, et rien n’a changé. Je ne peux rien faire de mon côté parce que c’est vraiment un problème venant du fournisseur de réseau."

Même après de mutliples appels, la situation stagnait. Et ce, pendant des mois: d'octobre à fin janvier, Geoffrey et sa famille ont dû faire face à ce problème handicapant au quotidien. Depuis lundi, la sitaution s'est cependant résolue : "Votre appel a pu faire bouger les choses! On est très contents, tout fonctionne bien", se réjouit le père de famille. "On a reçu un appel de RESA lundi en début d'après-midi pour nous dire qu'ils avaient résolu le problème en reliant l'électricité à une autre borne", explique-t-il. Ils ont ensuite testé l'arrivée afin de vérifier que tout marche bien. Et jackpot, "ça fonctionne".

Un quotidien perturbé pendant de longs mois... 

Mias cette perte de tension a provoqué de nombreux problèmes handicapants au quotidien pour la petite famille, et ce pendant près de 5 mois : "A chaque fois que j’allumais un appareil électroménager, ma lumière diminuait. Quelquefois, on se retrouvait dans le noir, avec seulement les filaments des ampoules qui sont visibles. Et quand je voulais faire cuire quelque chose, c’était obligatoirement à feu doux parce qu’il n’y avait pas la puissance nécessaire pour augmenter l’intensité de la taque. Je me retrouvais à devoir faire des choix."

Des choix d’autant plus difficiles à gérer pour la petite famille, qui doit ménager également leur petite fille de 11 mois : "Parfois, je devais donner à manger à la petite dans le noir. Ça l’impactait elle aussi indirectement. Elle était vite déconcentrée par les changements de lumières et quelquefois, elle s’arrêtait même de manger."

Une situation qui devenait intenable pour Geoffrey : "Mon quotidien était vraiment devenu un enfer. Quelquefois, la lumière s’accentuait, puis juste après elle diminuait. J’avais l’impression d’être dans une discothèque. Ça nous tendait et ça créait des tensions pour rien. Plus le problème stagnait, plus ça devenait oppressant."       

Ces problèmes ont également eu un impact sur sa facture d’électricité : "J’ai dû augmenter mes acomptes deux fois parce que je consommais plus. Je payais mon électricité au prix plein, même si j’avais moins de courant qui passait par chez moi. J’ai demandé à avoir un geste commercial mais pour cela, on m’a dit qu’il fallait bénéficier du tarif social."

Dès lors, à quoi est dû ce phénomène ?

Lors de ses inspections, l’électricien de Geoffrey avait émis une hypothèse : "Visiblement, nous sommes une série de maisons à nous alimenter sur la même borne électrique. Ma maison est la dernière dans l’ordre d’alimentation. Lorsqu’il y a trop de consommation en même temps, il ne nous reste plus rien et c’est pour cela qu’on se retrouvait plongés dans le noir à partir de 18h. Un électricien ne peut rien faire. Le problème vient du compteur, que seul RESA peut ouvrir."

La baisse de tension peut avoir deux origines différentes. Elle peut provenir directement de votre fournisseur d’énergie ou elle peut également provenir de votre installation électrique. Dans les deux tiers des cas, les chutes de tension sont liées à des intempéries. Dans ce cas-ci, c’est à votre fournisseur d’électricité qu’il faut s’adresser pour avoir une assistance. L’effraction d’un équipement électrique peut également être en cause. Un dysfonctionnement, qui ne peut être encore une fois réparé que par le fournisseur. 

Pour la porte-parole de RESA, Laetitia Naklicki, la procédure habituelle a été respectée : "Nous avons procédé à deux inspections. La dernière date du 26 décembre. Ce genre de problème nécessite une prise en charge plus longue qu’une simple réparation. Un test sera fait pour se rendre compte de l’état du réseau dans l’entièreté de la rue concernée. Si on se rend compte que c’est un problème de puissance de réseau, et qu’on ne sait rien faire, c’est notre bureau d’étude qui reprendra la main. Dans tous les cas, nous sommes bien conscients du problème et le suivi est en cours."

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