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"Les températures n'étaient pas élevées et le soleil peu présent": Justine a eu une insolation fin avril, comment est-ce possible?

Vous êtes nombreux à avoir profité du soleil durant ce long week-end. Il se fait très discret et donc l'envie de s'exposer aux rayons est grande. Mais soyez prudents car même à cette période de l'année, le risque de coup de soleil, voire d'insolation existe. C'est ce qui est arrivé d'ailleurs à Justine qui nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous.
 

Dimanche dernier, Justine participe à une marche gourmande. Une après-midi au grand air donc, avec ses amis et sa famille. Mais le soir, la mère de famille a une mauvaise surprise. "Tout le monde a été étonné de voir mon visage fort rouge", explique-t-elle. "De retour à la maison, j'ai fait un malaise. J'ai été prise de nausée, de vomissement et de tachycardie."

Le lendemain, la jeune femme se rend aux urgences. Ces symptômes sont bien ceux de l'insolation. À la fin avril, même le personnel médical était étonné. Pourtant, Justine a déjà voyagé dans les pays chauds sans jamais avoir d'insolation. "Franchement, dimanche, les températures n'étaient pas élevées et le soleil peu présent", dit-elle. "J'avoue que je n'ai pas pensé à me protéger avec un chapeau et de la crème solaire."

Attention à l'effort physique en pleine chaleur

Un public plus fragilisé comme des bébés et des personnes âgées sont plus sensibles aux coups de chaleur. Mais dans certains cas, la combinaison entre chaleur et effort physique peut en être la cause. "La transpiration contient du sel", explique Alexandre Ghuysen, chef de service aux urgences du CHU de Liège. "Si on perd beaucoup de sel, on va avoir des crampes musculaires et si on se déshydrate de plus en plus, on va avoir des symptômes de déshydratation comme des maux de tête."

La consommation d'alcool et la prise de médicament diurétiques peuvent accroître le risque d'insolation. Mieux vaut donc être prudent. "S'hydrater suffisamment, mettre de la crème solaire et éviter de faire un effort en plein cagnard", énumère le docteur.

Les cas les plus sévères restent rares. En plein été, Alexandre Ghuysen voit arriver un à deux personnes victimes d'insolation dans son service.

 

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