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La "dépeceuse du Rouge-Cloître" cède à ses enfants

Rebondissement ce jeudi dans le procès dit de "la dépeceuse du Rouge-Cloître". L’accusée a reconnu avoir empoisonné son mari avant de lui tirer une balle dans la tête après que ses enfants, entendus comme témoin, ont insisté pour qu’elle dise tout.

L'accusée Violante Hochleitner, âgée de 63 ans, a avoué, jeudi matin, devant la cour d'assises de Bruxelles-Capitale, avoir mis du Valium dans le café de son mari, Luc Lahaye, 57 ans. Elle est jugée pour avoir tué la victime et l'avoir ensuite dépecée. Violante Hochleitner avait avoué avoir tué volontairement son mari, Luc Lahaye, dans la nuit du 4 au 5 mars 2009, à leur domicile d'Auderghem, avenue des Meuniers. Jusqu'à jeudi, elle avait toutefois toujours nié avoir prémédité son geste. Et ce, malgré les fortes doses de Valium retrouvées dans le sang de Luc Lahaye. Une quantité en suffisance pour placer le sujet dans un état comateux, avaient relevé les toxicologues.

 

Une de ses filles l’accuse

Mardi, l'une des filles du couple avait toutefois rapporté devant la Cour que sa mère lui avait avoué avoir mis du Valium dans la vinaigrette de la salade qu'elle avait servie à son mari le soir des faits. La témoin avait accepté de garder le secret que lui avait confié sa mère jusqu'à décider de tout dire devant les juges. Elle avait également demandé à sa mère de dire toute la vérité.

Elle cède à ses enfants

Mardi et mercredi, Violante Hochleitner avait encore nié avoir drogué son mari avant de le tuer. Mais jeudi matin, après que ses enfants et beaux-enfants eurent tous témoigné devant la Cour, insistant pour qu'elle dise tout, l'accusée a confirmé qu'elle avait bien mis du Valium dans le café, et non la vinaigrette, bu par son mari.

Rappel des faits

Violante Hochleitner a cependant maintenu qu'elle avait décidé de tuer Luc Lahaye après qu'il l'eut agressée verbalement et physiquement ce soir-là. Après lui avoir tiré une balle dans la nuque à la carabine alors qu'il dormait, Violante Hochleitner avait découpé le corps de son mari à la scie électrique deux jours plus tard.      

Elle avait ensuite jeté les morceaux, emballés dans des sacs-poubelles, dans le bois du Rouge-Cloître à Auderghem.

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