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Historienne de l’art, Mélanie a tout lâché pour devenir chocolatière: "Je me sentais inutile dans ce que je faisais"

Nous sommes apparemment nombreux à avoir déjà pensé à changer de vie. Ce serait le cas de 8 Belges sur 10 qui atteignent la quarantaine. Un besoin de donner du sens à sa vie que la plupart ne vont pourtant jamais concrétiser. Le changement est gratifiant, mais il nécessite aussi certains sacrifices. Nos journalistes Julien Modave et Julien Raway ont rencontré deux femmes qui ont décidé de tout changer pour le RTLINFO 13h.

Il y a quelques mois à peine, Caroline travaillait encore à Bruxelles, dans le monde de l’audiovisuel. Aujourd’hui, elle sert ses clients, ceux de sa chambre d’hôte. "J’avais une proximité avec les gens, mais que j’ai d’autant plus maintenant, confie Caroline Delande, gérante de Chez Mamy, au micro de Julien Modave et Julien Raway. La proximité est ciblée vu que ce commerce est mon bébé. Les gens viennent pour mon commerce, pour loger chez moi, pour la nourriture."

 Il a fallu quitter un revenu stable et échanger les collègues contre les employés. Un changement de vie qui n’est donc pas sans risque. Mélanie, chocolatière, était quant à elle historienne de l’art. Elle a travaillé pour des musées pendant plus de 10 ans. "Je me suis dit que finalement, je me sentais un peu inutile dans ce que je faisais. Je me suis donc mise à chercher ce qui allait me satisfaire pleinement."


"On a conscience du temps qui passe"

A l’approche de la quarantaine, 80% des personnes s’interrogent sur le sens qu’ils donnent à leur vie. Très peu franchissent le pas, mais Marie-Pierre Preud’homme, coach et consultante en bien-être au travail le constate : depuis quelques années, ceux qui osent ne sont plus des marginaux. "A cet âge-là, on se pose question sur le sens de la vie. Et puis, il y a cette conscience du temps qui passe, de façon irrémédiable."

Travailler pour soi signifie souvent travailler plus, mais surtout travailler mieux. 

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