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Quels secrets cachent les tatouages de nos Diables?

Que ce soit pour afficher leur conviction religieuse, souligner l'attachement qu'ils ont envers leurs enfants ou leur épouse, graver dans leur peau des dates de naissance, les tatouages des Diables Rouges sont nombreux et variés.

À l'instar de nombreux sportifs dont le corps est la vitrine extérieure, les footballeurs de l'équipe nationale belge ont succombé à la mode des tatouages. C'en est même devenu banal... " Quand un joueur a un nouveau tatouage, on le regarde et on en discute un peu ", a confié le milieu de terrain, Axel Witsel, au Soir. " Mais nous n’y faisons presque plus attention, tellement c'est naturel ". Si certains ont opté pour des dessins plutôt discrets, d'autres ont fait de leur bras ou de leur torse de véritables oeuvres d'art...
Steven Defour, angélique
Le milieu de terrain du FC Porto parle avec fierté de ses tatouages: " J'ai un ange gardien et aussi des petits cupidons. J'aime beaucoup les anges. Je me suis également fait tatouer le nom de ma femme et notre date de mariage ". Hormis son côté romantique, Steven a opté pour un dessin plus tribal pour son dernier tattoo. " J'en ai un nouveau sur l'épaule avec un guerrier. Celui-là a été douloureux car il a été fait en une seule séance et a demandé six heures de travail! A Porto, quasiment tout le monde est tatoué, donc quand quelqu'un en a un nouveau, nous nous le montrons au vestiaire ". Axel Witsel, réfléchi Le corps du nouveau joueur du Zenit comporte pas moins de cinq tatouages mais ce sont des choix réfléchis. " J'ai chaque fois bien réfléchi avant de les faire. J'ai les ailes d’un ange, j'ai mon chapelet que je porte tout le temps autour du cou, j'ai la carte de la Martinique (d'où est originaire le père d'Axel, ndlr) avec les initiales de mes soeurs et de mes parents. J'ai aussi le dessin de la Chapelle sixtine qui dit que Dieu crée la vie. Enfin, j'ai également une petite croix sur le doigt ". Toby Alderweireld, sentimental Le défenseur de l'Ajax Amsterdam porte sa ville, Anvers, dans son coeur mais aussi... sur son bras! " Je viens d'Anvers et j'ai déménagé à Amsterdam lorsque j'avais 15 ans. Mais Anvers reste ma ville de coeur, celle où je me sens à la maison. Il a fallu trois séances de trois heures pour réaliser cet impressionnant tatouage. Et je peux vous dire que c'était douloureux! Je pense peut-être à m'en faire un autre, mais je ne sais pas encore quoi. J'y réfléchis encore ". Jean-François Gillet, un délire Jean-François Gillet n'en a qu'un mais c'est suffisant pour le gardien du Torino. " J'ai un soleil dans le dos. Cela fait douze ans que je l'ai. Je l'ai fait avec des potes, nous nous sommes pris un délire. Et à cet endroit-là, ça fait super mal! C'est peut-être la douleur qui m'arrête pour en faire un autre ". Dries Mertens, footeux L'ailier du PSV n'est tatouté que depuis peu. Qu'a-t-il choisi pour son premier tatouage? " Ma date de naissance et les chiffres des maillots que j'ai portés. Je ne les ai que depuis trois semaines! Je l'ai fait car le foot, c'est important dans ma vie ". Eden Hazard, sobre Le numéro 17 de Chelsea a opté pour des tatouages plus discrets que ses coéquipiers. Il porte à l’intérieur de son poignet gauche les dates de naissances de ses parents et de ses frères. Sur le haut de son torse, il s’est fait inscrire en chinois le prénom de son fils, Yanis. Thibaut Courtois, l'exception mais... Le gardien de but à l’Atletico Madrid n'a que 20 ans. Et il s'estime un peu jeune pour avoir des tatouages. " Je n'en ai pas. Pour le moment je n'en ai pas envie. Peut-être que le jour où j'aurai des enfants, je me ferai tatouer leur date de naissance ou leur nom ".

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