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Les orages ont causé d'innombrables dégâts: à quel niveau les assurances vont-elles intervenir ?

Explications en plateau de Wauthier Robijns, porte-parole d'Assuralia.

Les innombrables dégâts causés par les récentes intempéries sont un drame pour des milliers de Belges.

Alors que la pluie et les orages ont enfin cessé, l'heure est au bilan, et il est effrayant, pour certains. Maisons inondées, coulées de boue, jardins dévastés, dégâts dus à la foudre, voitures emportées par les eaux, etc...

Les assurances vont-elles intervenir ? Pour répondre à ces questions, Wauthier Robijns, porte-parole d'Assuralia, l'union professionnelle des entreprises d'assurances, était l'invité du RTL info 13h.

"Depuis quelques années, la garantie inondations est une composante obligatoire de toutes les assurances incendie. Cela couvre le bâtiment et son contenu".

"C'est une garantie standard, sauf pour ceux qui ont décidé de construire, depuis 2006, dans une zone inondable".


Jardins et voitures ?

"Ce qui est optionnel, c'est ce sont par exemple les dommages occasionnés au jardin. Là, il peut y avoir des différences d'un contrat à un autre".

Et les voitures emportées par les eaux ou entièrement inondées ? "Il faut bénéficier d'une omnium, qu'elle soit complète ou qu'il s'agisse d'une petite omnium, moins chère. Dans les deux cas, il y a une couverture contre les dégâts occasionnés par les forces de la nature, cela va de l'inondation à la grèle ou la tempête".

Et le fond des calamités ?

Quant à une éventuelle intervention du fond des calamités, comment cela fonctionne ? "Il intervient pour ce qui n'est pas couvert par les assurances. On pense aux préjudices des agriculteurs et des cultivateurs, aux véhicules qui n'étaient pas couverts par une assurance omnium".

"Il faudra une reconnaissance officielle des autorités, qui dépendra entre autres des autorités météorologiques pour attester du caractère exceptionnel des évènements. A ce moment-là, ce sont les différentes régions compétentes qui vont intervenir auprès des sinistrés. Les communes serviront de relais au niveau des citoyens".

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